« Si j’avais gagné un euro à chaque fois qu’on l’a prise en photo, je serais riche ! » Le Royannais Vincent Palacin sait que ses sorties au volant de sa DeLorean DMC-12 ne passent pas inaperçues. Sa voiture a même déjà eu droit à un reportage dans « Sud Ouest », en 2021.
Si la voiture en elle-même ne casse pas trois pattes à un…
« Si j’avais gagné un euro à chaque fois qu’on l’a prise en photo, je serais riche ! » Le Royannais Vincent Palacin sait que ses sorties au volant de sa DeLorean DMC-12 ne passent pas inaperçues. Sa voiture a même déjà eu droit à un reportage dans « Sud Ouest », en 2021.
Si la voiture en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard, ce sont toute l’histoire qui l’entoure, le portrait sulfureux de son constructeur John DeLorean et le film « Retour vers le futur » qui l’a rendue célèbre auprès du grand public et qui en ont fait un mythe. Alors, attention les yeux, son propriétaire a prévu de la sortir ce samedi 1er juillet au rassemblement de voitures et motos de prestige de l’association Royan d’hier et d’aujourd’hui.
Cette DeLorean est l’une des huit au monde de couleur rouge. « L’usine n’étant pas équipée de cabine de peinture, toutes les voitures partaient de l’usine irlandaise de Dumerries couleur inox brossé. À la demande des clients, quatre concessionnaires, aux États-Unis, étaient habilités à les peindre », raconte Vincent Palacin. La sienne a été vendue et peinte à Houston, au Texas. On sait qu’il y en a eu aussi quatre noires, quelques blanches et surtout trois plaquées or qui sont dans des musées.
La DMC-12 est un coupé à deux portes papillon. Le premier modèle est sorti d’usine en 1981. Elle a été produite à 8 583 exemplaires avant que la production ne cesse, au début de l’année 1983.
Un bon placement
Convertie en machine à voyager dans le temps dans la trilogie « Retour vers le futur », la DeLorean avait été conçue pour être une voiture de sport. John DeLorean, qui avait rêvé du succès de sa marque, a quant à lui été arrêté pour un trafic de cocaïne en 1982 avant d’être relâché après avoir obtenu un non-lieu. Son entreprise, elle, a très vite connu des problèmes financiers.
La DeLorean Motors Holding Company fit faillite le 26 octobre 1982, emportant avec elle 2 500 emplois et près de 100 millions de dollars d’investissements. « Environ une centaine de DMC-12, partiellement assemblées, ont été terminées par la société Consolidated International, d’où la présence de modèles neufs sur le marché jusqu’en 1983. »
« Au début, j’étais parti pour acheter une Alpine A 310. En cherchant, je suis tombé sur cette DeLorean aux États-Unis », confie le Royannais qui roule régulièrement avec. Bon, il a fallu qu’il la rehausse un peu pour éviter de frotter à chaque dos-d’âne… Il évite aussi les longs trajets. « Cette voiture avait tous les défauts. Elle est très raide et bruyante, n’a pas de direction assistée et a zéro visibilité. Pour effectuer un créneau, on ne voit rien. Ce fut un loupé. Je pense que s’il n’y avait pas eu le film, elle serait tombée dans l’oubli », s’en amuse Vincent Palacin. C’est ce qui fait aussi son charme.
Aujourd’hui, la DeLorean DMC-12 pour 12 000 dollars a donc la cote. Si le Royannais l’a achetée 29 000 dollars il y a trois ans, elle vaut maintenant plus du double. « La courbe est ascendante. Non seulement, c’est un bon placement, mais en plus je me fais plaisir. » À côté d’une Porsche, devinez laquelle a le plus de succès ?
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