Les infos

Mercredi 3

Fausse alerte pour Ganay de Banville, qui a souffert des pieds suite à sa prestation dans le Prix du Plateau de Gravelle. Lorsque je suis rentré de vacances, sa jambe n’était pas pire. Il a retravaillé gentiment, mais ne sera pas à 100 % ce mercredi à Angers. On va essayer de l’amener au mieux pour le Prix de l’Atlantique le 20 avril, où il sera plaqué et déferré des postérieurs. Dans l’immédiat, ses ambitions seront minces, mais je suis déjà content que mon cheval soit de retour, car je l’aime beaucoup. Même chose pour Farrell Seven, qui a encore besoin de deux parcours avant d’être compétitif.

Samedi 6

À Vincennes, dans le Prix Kerjacques (Gr II), Elie de Beaufour sera drivé par Éric Raffin. Mon cheval ne me paraît pas mal au travail. Il va peut-être être court en condition, mais cela peut suffire pour prendre une place. Eveil du Châtelet va effectuer sa grande rentrée et n’aura évidemment rien à voir. Quant à Hooker Berry, il a attaqué la saison de monte et a donc repris ses quartiers chez Franck Leblanc, où il a toujours bien couru. Il dispose logiquement d’une bonne chance. Kracovia a besoin de rassurer et ne trouve pas une tâche facile. Joligirl Beaufour découvre un bel engagement. La courte distance ne la dérange pas. Ce n’est pas un “9 à la banque”, mais je lui vois une très belle chance. Pour cette rentrée, King Georges aura des ambitions très limitées. Enfin, sous la selle dans le Prix Cornélia, Fulton et Gigolo Lover ne seront pas sur leur distance, mais ont bien travaillé. Comme ils vieillissent, on court. Ils viseront des places.

Dimanche 7

Normalement, je vais driver à Royan. Alors qu’il devait débuter lundi sur cette même piste, mais la réunion a été annulée à cause des intempéries, Lord Délo sera de la partie. Il “trotte” et devrait bien se comporter. J’aurai aussi Kinkin d’Echal, qui rentre mais qui, au papier, me paraît un peu déclassé.

Lundi 8

Leandro, un fils de Ready Cash, va débuter à Pontchâteau. Il me plaît bien le matin et pourrait être le petit “chocolat” de la semaine.

Le debrief

Vendredi 29

À Vincennes, Lipanga de Guez (4^e) court très bien. La réduction est flatteuse. C’est une question de place. Maintenant, elle va “attaquer” les bonnes. Lucky Jackson (6^e) s’est retrouvé en épaisseur peu après le départ et s’est mis à brancher. Ce n’est pas le genre de parcours qui lui convient. Charles Op (np) n’avait rien à voir dans cette configuration et sera revu sous la selle. Hymne du Gers (np) ne court pas si mal. On va essayer d’aller à Lyon-La Soie mercredi pour l’étape du GNT, où il est bien engagé.

Samedi 30

À Laval, Have Seven (np) ne m’a pas déplu et devrait être dirigé vers le GNT à Cordemais. La course de Jamaïca d’Aurcy (6^e) va lui avoir fait du bien. Cela l’aura bien ouverte en vue d’un groupe II de femelles (ndlr, le Prix Henri Levesque), le samedi 13 avril à Vincennes.

Dimanche 31

À Ecommoy, Fulton (np) et Farrell Seven (np) découvraient une tâche délicate aux cinquante mètres. À Châtelaillon-La Rochelle, Iermès de Guez (1^er) a réalisé une belle performance aux 25 mètres. Il s’est montré adorable. Kabir Bedi (1^er) n’affrontait pas un grand lot, mais a gagné très facilement. Après avoir frôlé la correctionnelle peu après le départ, Louisiane Magny (1^re) a comblé énormément de terrain pour s’imposer. Elle fait un “truc” et devrait doubler la mise. Je ne suis passé loin du coup de quatre avec Lutin Jaba (dai), qui était en course pour la victoire lorsqu’il s’est montré fautif à mi-ligne droite d’en face, apeuré lorsque le camion des commissaires a roulé dans une grosse flaque d’eau à l’intérieur de la piste. Ce n’est pas grave, il va se racheter prochainement.

Lundi 1

À Cholet, Jack du Pont (3^e) a effectué une bonne rentrée. Le chrono étant un des meilleurs de la réunion, c’est de bon augure pour le printemps.

“Proche de la maison”

Notre consultant a réalisé son premier triplé de l’année ce dimanche à Châtelaillon mais, au 1^er avril, il n’a disputé “que” 99 courses en tant que driver. À titre de comparaison, il avait drivé 226 courses en 2014, et le chiffre était déjà descendu à 149, il y a 5 ans, en 2019. Il nous livre son sentiment : “Du 1^er janvier au 1^er mars, je serai toujours sollicité pour Vincennes mais, une fois le meeting terminé, et ce jusqu’au mois de novembre, je vais beaucoup moins driver. En ce moment, je me déplace à La Rochelle ou à Royan, non loin de la maison, mais je ne fais plus de kilomètres. Les prochaines années confirmeront cette tendance.”

“Beaucoup de chemin de parcouru”

“J’approche des 4.000 victoires en tant qu’entraîneur (ndlr, il en comptabilise 3957 au 2 avril 2024). Ce n’est pas rien. C’est beaucoup de chemin de parcouru et beaucoup de boulot abattu. Durant toutes ces années (ndlr, il a gagné sa première course en tant que metteur au point le 26 janvier 1997 à Vincennes avec Fanfan du Parc), j’ai eu la chance de ne pas être trop touché par la maladie avec mes chevaux. Hormis au tout début, lorsque je me suis installé avec mon père, où nous avions eu la grippe à l’écurie, nous avons été épargnés. Cela a joué dans la constance des résultats et des performances.”

“J’aime beaucoup Neuillé-Pont-Pierre”

Alors que ParisTurf proposera prochainement une mini-série initulée “Nos dix hippodromes coups de coeur”, notre consultant réagit : “Je trouve ça bien de mettre en valeur nos petits hippodromes de province. Comme vous le savez, j’aime beaucoup Neuillé-Pont-Pierre. C’est une piste technique. Il y a une montée et une descente avec des virages à l’intérieur de celles-ci. Il faut donc tenir ses rênes. Les chevaux ne prennent pas dur, car cela tourne beaucoup et les lignes droites ne sont pas longues. Il y a aussi toujours de l’animation à la buvette (rires). Je m’y sens bien et, chaque année, j’y retourne avec un grand plaisir.”

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