La mairie de Royan lance un appel aux dons pour restaurer son marché central. Une souscription vient d’être lancée, par l’intermédiaire de la Fondation du Patrimoine. Il s’agit de réunir 100.000 euros auprès du grand public et des entreprises, pour contribuer à préserver ce monument emblématique des années 50 à Royan, avec sa célèbre toiture de béton en forme de coquille Saint-Jacques. Un chantier estimé à plus de 5 millions d’euros (5,2), prévu pour durer neuf mois, et qui débute ce lundi 16 octobre. La ville compte aussi sur l’aide de l’Etat (via la DRAC), du Département et de la Région.
Comme l’église Notre-Dame de Royan restaurée avant lui, ce marché central inauguré il y a presque 70 ans (en 1956) présente des désordres. Le béton armé de ses fondations est fragilisé, conséquence d’un péché originel : le sable marin utilisé pour sa construction attaque les ferrailles, et menace la stabilité du bâtiment.
De gros désordres en sous-sol
La souscription a été officiellement dimanche 15 octobre. Un dernier apéro en musique sous la toiture aérienne du marché central, avant de laisser la place aux ouvriers. Impossible de voir les dégâts de structure, car ils sont situés en sous sol, précise Dominique Gachet, l’adjointe au commerce et au marché : « c’est sous le secteur poissonnerie où nous sommes. Il y a énormément de désordres : des fers apparents, du béton qui a sauté. Des choses qui ont bougé et donc il faut absolument y retourner. »
Durant le chantier il s’agira de détruire la dalle actuelle du marché. « Et après, ça sera refait à l’identique, car ce bâtiment est classé monument historique » souligne Dominique Gachet. Et comme pour l’église Notre-Dame, restaurée avant lui, une souscription est lancée auprès du public. Objectif de Juliette Paillou, référente locale de la Fondation du patrimoine : récolter 100 000 €. En jouant sur des motivations très différentes. « Au delà de l’objet architectural, estime Juliette Paillou, ce qui compte, c’est le support d’activité économique. C’est aussi un repère géographique pour les personnes. Les gens sont attachés à ce marché, les gens s’y retrouvent. C’est du lien social. »
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« Je veux bien mettre ma petite obole »
Un marché très important dans la vie de Dominique, qu’on croise à quelques mètres de là, sous le chapiteau qui accueille pour neuf mois les commerçants du marché central : « et oui, je veux bien mettre ma petite obole pour que ça continue à vivre, se restructurer et s’embellir, surtout. » Pour les commerçants, la priorité, c’est de retrouver leurs clients déboussolés par le déménagement. « Si mon chiffre d’affaires est aussi bon ou égal que les autres années, je souscris » promet Nicolas, qui vend des fruits et légumes. « Mais là, pour le moment, sur la première semaine, c’est en baisse. » Nicolas, lui, espère surtout une chose : que les travaux ne prennent pas trop de retard. Pour réintégrer le marché central avant l’été.
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