C’est parti ! La 36eédition du festival de musique classique Un Violon sur le sable démarre à 22 heures ce samedi soir à Royan. Les artistes habitués à grimper les marches de la scène, plage de la Grande Conche, auront peut-être un peu moins d’appréhension que les autres. « Ça, c’est ce que vous croyez, mais on ne s’habitue pas à faire face…
C’est parti ! La 36e édition du festival de musique classique Un Violon sur le sable démarre à 22 heures ce samedi soir à Royan. Les artistes habitués à grimper les marches de la scène, plage de la Grande Conche, auront peut-être un peu moins d’appréhension que les autres. « Ça, c’est ce que vous croyez, mais on ne s’habitue pas à faire face à plusieurs dizaines de milliers de spectateurs avec un orchestre symphonique dans son dos. Il y aura du stress, c’est sûr, mais je suis tellement content de revenir. Il n’existe pas deux festivals comme celui-ci dans le classique. » L’accordéoniste Félicien Brut a déjà goûté une fois aux joies d’une soirée de juillet sur la plage de Royan. « Je me rappelle que la qualité d’écoute du public est frappante. Au moment où ça démarre, il n’y a plus un bruit. Avec tout ce monde, c’est extraordinaire ! »
À ses côtés défileront lors de ce premier rendez-vous le pianiste André Manoukian, la chanteuse Élodie Frégé, le baryton Armando Noguera, le joueur de cristal Baschet Loup Barrow et la danseuse fauve Hautot. « Ce festival est l’occasion pour nous de croiser d’autres artistes. Il y a cinq ans, j’ai fait la connaissance de la trompettiste Lucienne Renaudin-Vary. On a bien sympathisé », confie Félicien Brut. Depuis, il n’est pas rare que le duo se produise sur différentes scènes pour des concerts de musique de chambre. C’est aussi ça le Violon.
Un format spécial
Né en Auvergne il y a trente-six ans, l’accordéoniste a été biberonné au bal musette. « J’ai voulu jouer de l’accordéon assez rapidement », avoue l’intéressé qui aujourd’hui associe, dans différents projets, musique classique et répertoire musette. Récompensé par plusieurs prix internationaux, il est devenu une référence. Mais à Royan, toutes les certitudes disparaissent. « On sort de ses habitudes. On n’appréhende pas un concert devant autant de public de la même manière que dans une petite salle. Surtout avec un orchestre de 90 à 100 musiciens. Il faut que le format du morceau se prête à cet exercice. Raison pour laquelle on discute beaucoup avec Philippe Tranchet en amont. C’est un festival très compliqué à monter », assure Félicien Brut.
Ce samedi soir, l’artiste fera exceptionnellement un « caprice d’accordéoniste » avant d’accompagner le baryton Armando Noguera et de réserver « une petite surprise » aux amoureux du festival. Ambassadeur de l’accordéon, on ne peut qu’inviter les mélomanes à écouter son quatrième album « J’ai deux amours », une escapade poétique dans Paris à travers « des morceaux classiques, des commandes artistiques ou des chansons populaires, avec une pléiade de talents de la musique, du chant ou du théâtre ».
« Poursuivre l’expérience du Violon en suivant les artistes si on a aimé est tout l’intérêt du festival », fait valoir Philippe Tranchet. Certains, effectivement, se découvriront peut-être une attirance pour tel ou tel instrument et tel ou tel artiste. C’est aussi l’objectif d’un événement dit populaire.
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