Toute l’année, les musiciens classiques font le tour d’Europe (voire du monde) pour se produire dans des salles de concert où les attendent les aficionados, les abonnés, les habitués. En un mot : les mélomanes. Mais, une fois par an, c’est à ciel ouvert que se révèle leur talent, patiemment cultivé à l’ombre des auditoriums et des studios…
Toute l’année, les musiciens classiques font le tour d’Europe (voire du monde) pour se produire dans des salles de concert où les attendent les aficionados, les abonnés, les habitués. En un mot : les mélomanes. Mais, une fois par an, c’est à ciel ouvert que se révèle leur talent, patiemment cultivé à l’ombre des auditoriums et des studios confinés.
Devant un public digne d’un show au stade de France qui se compte par milliers, la scène d’un Violon sur le sable voit défiler un par un ces musiciens pour qui l’expérience du plein air est un vrai défi technique, en même temps qu’une expérience grisante d’un des rendez-vous les plus populaires de l’année. Trois concerts grand format en forme de télé-crochet, où chacun dispose de quelques minutes pour faire briller les yeux des plagistes installés à même le sable, à la bonne franquette.
Un plateau de choix
Pour cette 36e édition, le casting a de quoi faire rêver : l’accordéoniste Félicien Brut, le ténor Pene Pati et sa compagne, la soprano Amina Edriss, le compositeur des stars Yvan Cassar, le violoncelliste Gautier Capuçon, la trompettiste Lucienne Renaudin Vary, la percussionniste Adélaïde Ferrière, et bien d’autres. Un beau monde qu’accompagnera l’Orchestre du Violon sur le sable, dirigé chaque soir par un Jérôme Pillement fidèle au poste.
L’identité de ce festival qui n’a pas peur de voir les choses en grand réside aussi dans le métissage du répertoire classique avec des artistes issus de la variété. André Manoukian, Élodie Frégé (ancienne gagnante de la Star Academy) ou Alex Jaffray partageront cette année la scène, pour une ambiance « vu à la télé » qui renforce un peu plus le caractère populaire de cette grande fête de la musique au cœur des vacances d’été.
Un off plus intime
Posée à même la plage de la Grande Conche de Royan, la scène immense du Violon sur le Sable a de quoi impressionner. Si le décor enchanteur d’un front de mer à la nuit tombée et le spectacle du fameux feu d’artifice final ne permettent pas la proximité d’un récital en église, la programmation dite « off » l’assure. Baptisé Un Violon sur la ville, ce festival parallèle propose au public de retrouver les mêmes artistes qui se produisent sur la Grande Conche dans un cadre plus intime. On écoutera ainsi David Fray en récital piano sur la falaise du Caillaud de Talmont-sur-Gironde, Yvan Cassar dans le désormais traditionnel duel de piano sur les cours du Garden Tennis, entre Royan et Pontaillac ou encore Lucienne Renaudin Vary et Félicien Brut, dans le théâtre de verdure du parc de Royan.
En journée, des ateliers de pratique et de découverte (danse, piano) seront également installés sur la plage et dans la ville. Nouveauté : le public aura la possibilité de monter sur la grande scène du festival en auditionnant pour intégrer le Chœur du public qui chantera sur l’un des concerts du soir.
Royan et ses environs (17). Un violon sur le sable, du mercredi 19 au samedi 29 juillet, 30 € en tribune, accès gratuit à l’espace plage. Réservations sur violonsurlesable.com
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