À leur plaisir de se rendre utiles, d’agir, en débarrassant la plage de Nauzan de ses intrus bien souvent d’origine plastique, nul n’a le cœur de qualifier leur engagement de « goutte d’eau ». Hélas, la prochaine marée apportera son…
À leur plaisir de se rendre utiles, d’agir, en débarrassant la plage de Nauzan de ses intrus bien souvent d’origine plastique, nul n’a le cœur de qualifier leur engagement de « goutte d’eau ». Hélas, la prochaine marée apportera son nouveau lot de bouchons de bouteille, d’étiquettes, de polymères à la forme originale inconnue. Les éco-délégués du collège Henry-Dunant, au moins, apportent leur contribution pour maintenir les joyaux de sable de la Côte de Beauté présentables. À la même heure ce mardi 12 janvier, d’ailleurs, d’autres élèves du collège Dunant, de classes de 6e, déployaient la même énergie de tornade blanche sur la plage de Pontaillac.
Poubelles à pain
Pour les éco-délégués, élus par leurs camarades en début d’année, le nettoyage de la plage de Nauzan s’inscrit dans un cadre plus vaste. « Sur leur proposition, insiste Séverine Pichonnet, la conseillère principale d’éducation, qui encadre les jeunes avec Pascale Matras, les écodélégués travaillent sur les déchets. Ils ont reçu deux journées de formation, l’une par la fondation GoodPlanet de Yann-Arthus Bertrand, l’autre proposée par la Région Nouvelle-Aquitaine, Mond’défi pour demain, qui aborde la question de manière très ludique. »
Les 48 éco-délégués du collège Dunant n’en ont pas moins appréhendé les enjeux de nos modes de consommation sur la production de déchets, du tri, du recyclage. « Ils ont découvert ce qu’il en était dans leur établissement, en installant des poubelles à pain. L’intendant nous a dit acheter 80 kilos de pain par jour : on en jette 25 kilos. »
S. P.
Dans leur élan vertueux, et leur envie d’agir utilement, les éco-délégués ont proposé que soient installées dans la cour plusieurs poubelles distinctes, pour inciter et permettre à leurs camarades de trier leurs propres restes de goûter ou papiers à jeter, actuellement versées dans la benne commune du tout-venant. « Nous allons même installer un bac à compost », souffle Séverine Pichonnet. À son échelle, le collège Dunant suit le mouvement.
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