Le précepte du marathonien. « J’ai lu que le marathon, c’était 30 kilomètres avec les jambes, 10 avec la tête et les derniers mètres avec les larmes. » Damien Morel, 28 ans, sait donc à quoi s’attendre. Lui qui a fait du Marathon de Royan son premier défi sur cette distance de 42,195 kilomètres espère…
Le précepte du marathonien. « J’ai lu que le marathon, c’était 30 kilomètres avec les jambes, 10 avec la tête et les derniers mètres avec les larmes. » Damien Morel, 28 ans, sait donc à quoi s’attendre. Lui qui a fait du Marathon de Royan son premier défi sur cette distance de 42,195 kilomètres espère d’abord finir. Mais il s’est aussi fixé un objectif de 3 h 30. Ce qui pour une première expérience en haute altitude peut paraître ambitieux. Avec sa femme et son fils à l’arrivée, la motivation d’enfiler la médaille de finisher autour du cou est cependant bien présente. Le coureur peut également compter sur un profil de sportif accompli et complet. « J’ai démarré par le foot puis je me suis mis à la musculation il y a deux ans avant la course à pied il y a un an », indique-t-il.
Salarié chez l’avionneur Airbus à Rochefort, Damien a commencé à s’entraîner autour de chez lui, à Trizay. Non licencié dans un club, il s’est pris en main et a concocté un programme de préparation sur internet aux petits oignons. Après avoir entamé le parcours du combattant par trois sorties par semaine, il est monté progressivement à quatre sur les trois derniers mois. « Il faut tenir cette cadence. Cette régularité a été pour moi le plus dur physiquement et psychologiquement. J’ai appris également à me motiver pour sortir faire une séance même par mauvais temps. Parfois ça n’a pas été simple », s’en amuse l’intéressé.
Le pouls du parcours
À l’approche du jour J, le Trizayen reconnaît un peu d’appréhension. « C’est normal, mais je pense que ça va le faire. J’ai en tout cas mis toutes les chances de mon côté pour y arriver. » Damien n’a rien laissé au hasard. « Pour l’alimentation, j’ai testé des gels afin de voir si je les supportais bien. Je me suis aussi acheté une bonne paire de baskets avec un excellent amorti. Je n’ai pas eu à programmer de régime strict parce que j’ai naturellement perdu du poids en courant régulièrement. » Son corps asséché par les kilomètres avalés lui permet aujourd’hui de se présenter sur la ligne de départ affûté.
« Il y a un peu de dénivelés mais le circuit le long de la mer est vraiment splendide »
Et pourquoi avoir choisi le Marathon de Royan comme premier défi ? « C’est à côté de chez moi et les paysages sont vraiment sympas. » Il a d’ailleurs tâté le terrain lors d’une sortie sur place. « J’ai pris le pouls du parcours. Il y a un peu de dénivelés, mais le circuit le long de la mer est vraiment splendide. Je ne regrette pas de m’être inscrit. »
En revanche, s’il a atteint le trentième kilomètre lors de sa préparation, il n’a jamais poussé plus loin. Mais le fameux « mur du marathon » ne lui fait pas peur plus que ça. Ce sentiment d’avoir les jambes coupées et le moral en berne, qui intervient subitement, le plus souvent aux alentours du trentième kilomètre, est la bête noire du marathonien. Damien, lui, est plutôt confiant. Il a déjà prévu de s’inscrire au Marathon de La Rochelle le 24 novembre prochain avec déjà une première expérience au compteur de sa montre connectée. Si vous voyez passer le dossard 180, encouragez-le !
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.