Le Rêve d’Icare n’en est plus un. Avec les présences annoncées, du 29 mai au 2 juin 2024 à Royan, des plus gros industriels du secteur de l’aéronautique sous un chapiteau, l’événement consacré aux loisirs et métiers du domaine de l’aviation, organisé esplanade Kerimel-de-Kerveno et plage de la Grande Conche, passe…
Le Rêve d’Icare n’en est plus un. Avec les présences annoncées, du 29 mai au 2 juin 2024 à Royan, des plus gros industriels du secteur de l’aéronautique sous un chapiteau, l’événement consacré aux loisirs et métiers du domaine de l’aviation, organisé esplanade Kerimel-de-Kerveno et plage de la Grande Conche, passe un nouveau palier.
Cela inscrit en tout cas un peu plus le rendez-vous qui a lieu tous les deux ans dans le paysage économique français. Airbus Atlantic, Dassault Aviation, Thales, Safran… Rien que ces noms crédibilisent encore un peu plus le label L’Avion des métiers donné par le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) au salon royannais, à l’image de ce que propose celui du Bourget.
Des simulateurs
Plus que jamais, il s’agira de faire découvrir tous les métiers liés à l’aéronautisme. Une journée « job dating » sera même proposée jeudi 30 mai avec France Travail à la manœuvre. Ce qui permettra « aux passionnés d’aéronautique de rencontrer des professionnels du secteur et d’échanger sur les opportunités de carrière ».
Plus de mille scolaires sont également attendus sur le site qui s’étendra sur 3 600 mètres carrés avec des animations, des ateliers, des démonstrations, des jeux, un meeting aérien… « On va privilégier, comme d’habitude, les ateliers participatifs, notamment sous le chapiteau qui regroupera les différentes formations », prévient André Mongrand, le président de l’association organisatrice.
Ceux qui sont des habitués du salon ne seront pas étonnés de pouvoir essayer de nombreux simulateurs de vol ou d’apprentissage à différents métiers. L’aviation décarbonée aura aussi son espace. L’occasion de faire un peu plus connaissance avec Flying Whales qui ambitionne de construire et d’exploiter des ballons dirigeables à structure rigide avec un site de production à Laruscade, en Gironde. Les futurs aérostats seront destinés aux transports de charges lourdes. « On parle de l’Airbus du dirigeable. Ce sera une véritable grue aérienne en capacité de lever 60 tonnes. »
Aviation au féminin
Les différents corps d’armée occuperont les extérieurs avec l’exposition d’un Alpha Jet aux couleurs de la patrouille de France. Quant à Voltaero, il présentera son avion hybride électrique Cassio. Les femmes dans l’aéronautique seront aussi mises à l’honneur avec une exposition, mais aussi, sur place, Catherine Mounoury, championne française de voltige aérienne et actuelle présidente de l’Aéro-Club de France, et Béatrice Vialle, une des deux femmes au monde pilote de Concorde et première femme française à avoir piloté un avion de ligne supersonique. Sans oublier la colonel Nathalie Picot qui commande la base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac.
Archives SO
Pendant le salon, les mélomanes ne bouderont pas, non plus, le concert de l’orchestre de l’armée de l’air au Palais des congrès de Royan le jeudi 30 mai. Il faudra aussi lever la tête avec du spectacle dans les airs et notamment le meeting aérien du dimanche 2 juin qui réunira une belle brochette d’avions et de parachutistes avant le final avec les rapaces.
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