La passe d’armes attendue entre Freddy Guimard et Isaac Koech n’aura pas eu lieu, ce samedi 25 mai. Six jours plus tôt, le Bordelais devançait de 19 secondes le Kenyan sur les 21 km du semi-marathon des Sables-d’Olonne. Respectivement 9e et 10e, tous les deux s’attendaient en revanche à jouer les tout premiers rôles du 8e Marathon de Royan U Côte de Beauté. Las. Isaac Koech a ressenti une gêne musculaire après le semi vendéen. Il a confirm…

La passe d’armes attendue entre Freddy Guimard et Isaac Koech n’aura pas eu lieu, ce samedi 25 mai. Six jours plus tôt, le Bordelais devançait de 19 secondes le Kenyan sur les 21 km du semi-marathon des Sables-d’Olonne. Respectivement 9e et 10e, tous les deux s’attendaient en revanche à jouer les tout premiers rôles du 8e Marathon de Royan U Côte de Beauté. Las. Isaac Koech a ressenti une gêne musculaire après le semi vendéen. Il a confirmé jeudi dernier aux organisateurs royannais qu’il ferait défection, par prudence. Laissant du même coup le rôle de seul favori à Freddy Guimard.

Besse à la trappe

En 2023 déjà, le Girondin licencié au Alès Cévennes Athlétisme avait brillé le long de la Côte de Beauté, vainqueur sur le semi-marathon en 1 h 10 min 02 s. Engagé cette fois sur le marathon, sans concurrent capable comme lui de courir sous les 2 h 20, comme il l’a fait à Paris en 2023 (2 h 15 min 30 s, 16e), Freddy Guimard a trouvé sa motivation dans l’objectif de battre le record de l’épreuve royannaise.

En 2022, Charles Korir Kiplangat avait signé un temps de 2 h 28 min 09 s sur le même tracé. La comparaison vaut donc : au terme d’une course qu’il a mené de bout en bout, Freddy Guimard a établi le nouveau temps à battre à Royan à 2 h 23 min 02 s ! « J’ai juste senti un petit coup de mou au 28e kilomètre, qui m’a fait réduire l’allure, mais je voulais me faire plaisir et faire plaisir au public en visant un temps. »

Je voulais me faire plaisir et faire plaisir au public”

Derrière l’intouchable Freddy Guimard, on a longtemps cru le Landais Christophe Besse en mesure de rééditer sa performance de 2022 sur ce même parcours royannais. Le récent vainqueur du premier ultratrail de l’île d’Oléron, le 6 avril, menait d’ailleurs le train pour le Girondin Rémi Montero quand il a énigmatiquement été contraint à l’abandon après le 21e kilomètre, laissant un boulevard au vainqueur 2023 pour aller chercher cette fois la deuxième place du podium, certes à 7 min 30 du vainqueur.

Ruiz Diez reviendra

À l’instar de Freddy Guimard, l’Espagnole Rebeca Ruiz Diez a dû chercher au fond d’elle-même la ressource mentale pour combattre la solitude de celle qui surclasse toutes ses poursuivantes. « C’est vrai que je me suis vite retrouvé seule, confirmait l’intéressée en riant. Seule, on peut perdre le rythme, mais je me sentais bien, les conditions étaient meilleures que l’an dernier. » Rebeca Ruiz Diez s’étonnait presque d’avoir mis une minute de plus qu’en 2023 pour s’imposer à nouveau à Royan, pour sa deuxième participation.

Les deux grands vainqueurs de cette 8e édition feront peut-être des choix différents l’an prochain. À l’aise à Royan, où elle compte d’ailleurs des amis, Rebeca Ruiz Diez annonce déjà qu’elle viendra tenter la passe de trois en 2025. Freddy Guimard aura peut-être des objectifs autres à cette période. Son défi immédiat : « Trouver un dossard pour le marathon de Berlin, je n’ai pas encore réussi à m’inscrire ! ».

Les autres vainqueurs

Sur le semi-marathon, Julia Paduch (Périgueux) s’impose chez les femmes en 1 h 22 min 50 s (25e du général). Chez les hommes, victoire de Said Elfadil en 1 h 09 min 14 s. Clothilde Kerbrat (Paris Sport Club) l’emporte sur les 10 km en 37 min 18 s (28e au général). Chez les hommes, Fabien Pondaven (Cognac AC) s’impose en 31 min 12 s.