Le XXIe siècle est en marche. Dans un monde où tout devient numérique, il n’est pas étonnant de voir des entreprises d’apprentissage à la conduite s’engouffrer dans la brèche.
Ainsi, depuis quelques années, des auto-écoles 100 % connectées et agréées par l’État proposent un parcours dématérialisé. Le candidat s…
Le XXIe siècle est en marche. Dans un monde où tout devient numérique, il n’est pas étonnant de voir des entreprises d’apprentissage à la conduite s’engouffrer dans la brèche.
Ainsi, depuis quelques années, des auto-écoles 100 % connectées et agréées par l’État proposent un parcours dématérialisé. Le candidat s’inscrit sur un site Internet et peut accéder à tout moment à un contenu pédagogique pour obtenir le code. Une fois celui-ci en poche, l’apprenti conducteur réserve ses cours de conduite en ligne, choisit son moniteur parmi les partenaires de la plateforme présents sur place et fixe les rendez-vous. Un concept qui coûte forcément moins cher à l’élève, l’auto-école dématérialisée ayant moins de charges.
Entre Royan et Saintes
À Royan, ils sont deux enseignant(e)s à travailler avec ce type d’auto-école digitale dont Christine Alizon. Cette dernière, à l’accent marseillais chantant, donne rendez-vous à ses élèves sur le petit parking gratuit de la gare. Cette auto-entrepreneuse depuis 2011 a d’abord vadrouillé sur la Canebière avant de venir s’installer en Charente-Maritime. Après avoir cherché un emploi de salariée dans une auto-école, en vain, elle s’est remise à son compte et s’est tournée vers des plateformes en ligne.
Sauf que pour développer un secteur et travailler avec un ou des moniteurs, ces auto-écoles connectées doivent avoir un certain nombre d’inscriptions au code sur leur site. « Finalement, j’ai pu commencer fin 2021 avec deux d’entre elles à cheval sur Royan et sur Saintes pour remplir mes plannings », confie celle qui est devenue, il y a deux mois, monitrice partenaire d’une troisième auto-école en ligne, En Voiture Simone. Une expression qui a du sens ici puisque c’est Simone Louise de Pinet de Borde des Forest, née à Royan en 1910, qui l’a inspirée en enchaînant les rallyes automobiles, les courses de voitures et de camions. Elle fut également la première femme à ouvrir une auto-école.
Bouche-à-oreille
Preuve que ce concept se développe, Christine Alizon était encore seule à fonctionner en auto-entreprise avec des auto-écoles numériques jusqu’à l’été dernier sur Royan. Depuis, elle a été rejointe par un collègue. Financièrement, la prestataire de service dit s’y retrouver. « Si on enlève toutes les charges, on nous restitue entre 14 et 15 euros net de l’heure. En auto-école physique, on m’avait proposé 11,50 € », souligne-t-elle en se satisfaisant, également, de pouvoir prendre des jours de repos quand bon lui semble. « Je ne travaille jamais les samedis et lundis », avoue-t-elle.
« Au début, les moniteurs étaient réticents à s’orienter vers ce mode de fonctionnement par peur de ne pas remplir leur planning mais ils commencent à s’apercevoir que c’est l’avenir », constate la monitrice royannaise. Le taux de réussite est-il cependant le même que dans une auto-école classique ? « Lorsque des examinateurs me disent que ces auto-écoles n’en sont pas, ça me hérisse le poil. Une auto-école dépend de l’enseignement et donc de la qualité de l’enseignant. Si ce dernier est mauvais, les résultats ne seront pas bons quelle que soit l’auto-école. La réponse est donc oui. »
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