« Avec le temps, va, tout s’en va… » Pascal Ferré pourrait reprendre la sombre et magnifique chanson de l’anarchique et homonyme Léo. « La sagesse a gagné les deux clubs, dit l’entraîneur de Royan-Vaux. La notion de derby n’est plus la même qu’avant. Il y a davantage de respect mutuel, les guéguerres de clochers sont dépassées. Il ne faut surtout pas retomber dans les polémiques et ressasser le négatif. Ce n’était pas glorieux, il n’y a rien de bon à en tirer. »
Signe du temps qui passe, des deux côtés, on s’approche de ce Royan-Vaux (7e/4 pts)-Cozes (1er/9 pts) de Régional 2 à pas feutrés, comme pour effacer les tensions et étouffer les passions. Les discours pointent donc la pondération, la réconciliation, le rapprochement… ou même l’oubli afin de ne…
« Avec le temps, va, tout s’en va… » Pascal Ferré pourrait reprendre la sombre et magnifique chanson de l’anarchique et homonyme Léo. « La sagesse a gagné les deux clubs, dit l’entraîneur de Royan-Vaux. La notion de derby n’est plus la même qu’avant. Il y a davantage de respect mutuel, les guéguerres de clochers sont dépassées. Il ne faut surtout pas retomber dans les polémiques et ressasser le négatif. Ce n’était pas glorieux, il n’y a rien de bon à en tirer. »
Signe du temps qui passe, des deux côtés, on s’approche de ce Royan-Vaux (7e/4 pts)-Cozes (1er/9 pts) de Régional 2 à pas feutrés, comme pour effacer les tensions et étouffer les passions. Les discours pointent donc la pondération, la réconciliation, le rapprochement… ou même l’oubli afin de ne pas rallumer le brasero des rancunes ou souffler sur les braises d’un derby qui a parfois fait des étincelles.
Repas entre dirigeants
Mais il suffit de fermer le micro pour picorer quelques anecdotes. « Il s’était dit que lorsque les deux clubs étaient en Régional 1, Royan-Vaux aurait volontairement laissé filer un match pour que l’AS Cozes soit reléguée… » lance amèrement un témoin.
Voici qui n’est bien sûr pas fait pour calmer les esprits. On nous rapporte qu’il y a quelques années, Saïd Ennjimi, le président de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine, s’était déplacé pour assister au derby afin d’éloigner les fantômes et apaiser les ardeurs. Un repas avait même réuni le président et des dirigeants des deux clubs, puis l’ancien arbitre international s’était exprimé devant les joueurs avant la rencontre afin de s’assurer de la loyauté des débats.
Plus supporters à Cozes
En posant des questions, on note aussi un accrochage en fin de match consécutif au désir de régler un différend entre un joueur et ses anciens dirigeants, ce qui avait provoqué une belle cohue. Il y a aussi une déclaration du côté de la cité balnéaire, où l’on se serait défini comme le club phare, ce qui aurait fortement déplu à un élu cozillon [22 000 habitants à Royan et Vaux, environ 2 000 à Cozes, NDLR]. Un peu comme lorsque Roger Rocher, alors président de l’AS Saint-Étienne, avait lancé qu’en matière de football, Lyon serait toujours la banlieue de Saint-Étienne. Plus pittoresque que méchant.
Un autre témoin qui a côtoyé les deux clubs esquisse un portrait croisé. « Royan a parfois eu la réputation d’être un peu hautain, mais c’est sans doute parce que c’est la ville la plus importante de la région et c’est souvent perçu comme tel. On n’y est pas toujours très lucides par rapport au véritable niveau de l’équipe. La différence concerne aussi les publics. Les Royannnais sont surtout des spectateurs alors qu’on trouve des supporters plus acharnés, plus chauvins voire infernaux à Cozes. »
« Un derby comme une fête »
Le tout a sans doute été alimenté par de nombreux mouvements de joueurs et de dirigeants entre les deux clubs. L’AS Cozes, qui a évolué au niveau national (2016-2018), compte plusieurs joueurs passés par Royan, comme Clément Javalet, Pierre Gès, Jordan Smite, Boubou Siby ou Sergio Leal… alors que seul l’actuel royannais William Desvigne a défendu les couleurs jaune et vert du voisin. « J’ai de bons rapports avec beaucoup de joueurs de Cozes, affirme Pascal Ferré. Je rappelle aussi à ceux qui ont la mémoire courte que lorsque l’AS Cozes est montée en National 3, l’équipe est venue jouer à Royan, avec l’accord de nos dirigeants, pour qu’ils évoluent dans de bonnes conditions. »
Le coach royanno-vauxois espère que tout se passera pour le mieux. « C’est le derby de la Côte de Beauté. Il faut l’aborder comme une fête entre deux clubs proches l’un de l’autre. L’actualité est suffisamment compliquée. Il faut essayer de donner un peu de plaisir aux gens… et tout faire pour que dans le futur, les prochains derbys aient lieu en National 3. » Pascal Tingaud, son président, abonde dans ce sens. « Les mentalités sont différentes aujourd’hui. Certains essaient de faire monter la mayonnaise, mais cela n’a pas lieu d’être. »
Le week-end en un coup d’œil
L’équipe en forme : Saint-Palais
Le succès à domicile contre les réservistes de Niort Saint-Liguaire (2-0) prolonge l’excellent début de championnat de l’équipe de la Côte de Beauté en Régional 3. Elle est en tête du classement avec un parcours sans faute, 14 buts marqués et un seul encaissé. Les joueurs de Diego Calderon sont même invaincus en 2023, à cheval sur deux saisons. Une très belle réussite qu’il faut essayer d’étirer à Jarnac (5e, 2 victoires, 2 défaites), avant deux derbys maritimes contre Jonzac Saint-Germain puis Saint-Jean-d’Angély B.
Le match à suivre : Matha – Saint-Jean-d’Angély B
La petite vingtaine de kilomètres séparant Saint-Jean-d’Angély de Matha fait de ce rendez-vous de R3 un derby très attendu. Même si c’est l’équipe réserve angérienne qui arrive ce dimanche aux Charmilles, il n’en reste pas moins que les deux équipes auront à cœur de s’imposer. L’Avenir de Matha (3e, 6 pts), toujours aussi intransigeant devant ses supporters, a remporté ses deux premiers matchs à domicile (Jarnac et Jonzac Saint-Germain), alors que les sang et or viennent de gagner leur premier match de championnat, contre Jonzac (2-1), après trois échecs initiaux (Cognac, Niort Saint-Liguaire et Jarnac).
L’équipe dans le dur : Laleu
En Régional 3, les Belous ont raté leur début de championnat avec trois défaites en autant de journées et un seul but inscrit. Mais les joueurs de Loïc Belloc ont prouvé la semaine dernière en Coupe de France contre le FC Chauray (National 3) qu’ils avaient le potentiel et les ressources pour se relancer et sortir de la zone de relégation. Le déplacement à Neuville peut permettre, en cas de succès, de dépasser cette équipe réserve qui ne compte qu’un point de plus que les Maritimes, avec un match de plus au compteur.
Le chiffre : 5
Avec cinq qualifiés sur 28 qualifiés pour le 6e tour de la Coupe de France, les équipes de Gironde auront le plus fort contingent de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine (Bassin Arcachon, Saint-Émilion, Rive Droite 33, Villenave, Libourne). L. B.
Rochefort – Étoile Maritime, le choc du 6e tour de la Coupe
Le 6e tour de la Coupe de France, dont les matchs se joueront le week-end des 28 et 29 octobre, sera l’occasion d’un beau derby entre équipes de Charente-Maritime évoluant en Régional 1. Le FC Rochefort, leader invaincu du championnat, accueillera le FC Étoile Maritime (8e). Les deux équipes ont déjà éliminé des équipes de l’élite régionale lors du tour précédent. Le FC Périgny de Damien Leclère jouera une nouvelle fois à domicile, contre le Stade Poitevin FC, un club qui évolue en National 3, soit deux divisions au-dessus. Les Poitevins sont actuellement deuxièmes de la poule C (10 pts, 3 victoires, 1 nul, 1 défaite) avec la meilleure attaque (11 buts inscrits).
Pour Aunis Avenir, le Petit Poucet du département (Régional 3), le tirage au sort réserve un match à domicile contre Saint-Paul Sport, avec un gouffre de trois divisions à combler (National 3). Un petit motif d’espoir puisque les Landais sont derniers de leur poule avec quatre défaites et une victoire en cinq journées de championnat. À Saint-Xandre, où joue Aunis Avenir, tout le monde était au club-house pour assister au tirage au sort. « Accéder au 6e tour est une grande première pour notre club. Nous sommes très contents de ce tirage au sort, ce sera un jour de fête que nous aborderons avec plaisir et humilité, mais avec aussi l’envie d’embêter cette équipe de N3. Nous essaierons de créer l’exploit, et eux d’éviter le piège. C’est la magie de cette compétition », commentait Sébastien Le Lan, l’entraîneur aunisien. L. B.
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