Il a écrit quelques belles pages des étés royannais. Pendant près de quatre décennies, même. Le Jumping de Royan, avec son « J » majuscule, aurait dû fêter en juillet 2016 sa 40eédition. Le compte s’est arrêté à 39 éditions, avec celle de 2015. L’installation en février 2015 d’un nouveau gestionnaire au centre équestre de Maine Gaudin par la municipalité royannaise a rebattu les cartes. Nouvelle stratégie. Exit, provisoirement, l’élégant et festif « Jumping » et surtout son prestigieux concours de sauts international labellisé 3 étoiles…
Il a écrit quelques belles pages des étés royannais. Pendant près de quatre décennies, même. Le Jumping de Royan, avec son « J » majuscule, aurait dû fêter en juillet 2016 sa 40e édition. Le compte s’est arrêté à 39 éditions, avec celle de 2015. L’installation en février 2015 d’un nouveau gestionnaire au centre équestre de Maine Gaudin par la municipalité royannaise a rebattu les cartes. Nouvelle stratégie. Exit, provisoirement, l’élégant et festif « Jumping » et surtout son prestigieux concours de sauts international labellisé 3 étoiles (1).
« Il » va pourtant revenir investir la grande carrière de concours du Maine Gaudin. Le Jumping ambitionne de redevenir un événement phare du calendrier des grands événements royannais dès le mois de juin 2024, période choisie par le Royan Horse Club de Jacques Couderc pour proposer à nouveau un concours de sauts d’obstacles international (CSIO) de niveau 3* et, surtout, pour renouer avec une communication grand public sur l’événement.
Une kyrielle de concours
La compétition n’avait pas déserté le Maine Gaudin, depuis 2015. Loin de là, même. Des concours de sauts d’obstacles, y compris de niveau international, Jacques Couderc en a organisé beaucoup, depuis 2015 et sa prise en main du centre équestre de Royan. « Sept compétitions internationales par an, en plus de six concours nationaux, le tout entre février et novembre », détaillait il y a quelques jours le gestionnaire du Maine Gaudin devant un parterre de partenaires privés et d’élus locaux.
Depuis qu’il s’est vu confier par délégation la gestion du centre équestre de Royan, Jacques Couderc a même organisé, paradoxalement, bien plus de concours de haut niveau que le Maine Gaudin n’en a accueilli les décennies précédentes. Essentiellement des CSIO labellisés une ou deux étoiles, même si Jacques Coudrec a renoué avec les CSIO*** depuis 2022. La différence tient à chaque fois au montant global des dotations promises aux concurrents primés dans les différentes épreuves d’un concours.
Des atouts à revendre
Jacques Couderc est parvenu depuis 2015 à boucler les budgets nécessaires à la tenue de plusieurs concours internationaux chaque année. Aidé, en termes d’attractivité, par la transformation de la carrière de concours. L’herbe avait son charme, le sable qui l’a remplacé séduit davantage les cavaliers internationaux et leurs chevaux, valant pour certains plusieurs centaines de milliers d’euros. « La qualité d’accueil des chevaux est au moins aussi importante que celle des cavaliers, ce sont eux-mêmes qui le disent. »
« La qualité d’accueil des chevaux est au moins aussi importante que celle des cavaliers »
Par sa configuration, par la proximité de l’océan et de la plage de la Grande Côte, le centre équestre de Royan multiplie les atouts et Jacques Couderc a pris soin de les « vendre » aux partenaires et futurs partenaires que le gérant du Royan Horse Club a réunis au Maine Gaudin le 24 novembre. Dans une présentation qui revêtait alors un côté solennel… L’heure était, en effet, au « réveil » du fameux Jumping et de son J majuscule. Car du 26 au 30 juin 2024, le Maine Gaudin va renouer avec la dimension festive et populaire qui faisait du « Jumping » un événement dépassant la seule dimension sportive.
Un associé aguerri
Pour faire d’un concours aussi relevé une grande fête, ce Jumping recalé avec l’été dans le calendrier national devra attirer à nouveau le public en nombre au Maine Gaudin et s’appuyer sur un budget important. « Un CSIO***, c’est déjà 160 000 euros de dotations », prévient Jacques Couderc. D’où le besoin « d’impliquer les entreprises du Pays royannais dans ce jumping, pour qui cet événement sportif de haut niveau, esthétique, avec un accueil de qualité, peut être un bon faire-valoir ».
Le gérant du centre équestre le confessait lui-même vendredi 24 novembre, lui est « plutôt dans l’organisation technique. Je ne sais pas aller chercher les sponsors ». Jacques Couderc s’est donc attaché la complicité de Francis Terrier, déjà président de l’association organisatrice du Jumping de Blaye. Les deux hommes ont partiellement levé le voile sur le programme, encore à affiner, du Jumping 2024. Le CSIO 3 étoiles n’en sera pas le seul attrait. En parallèle seront également organisés un concours de sauts d’obstacles pour amateur, un CSI une étoile, un concours pour jeunes chevaux et un CSI pour cavaliers amateurs de club.
Pour apporter aux cinq jours de concours la dimension grand public visée, un spectacle équestre sera offert aux spectateurs, les jeudi et vendredi soir. « Je rêverais de faire venir le Cadre noir de Saumur », glissait il y a quelques jours Jacques Couderc. Avec des cavaliers aussi renommés que ceux du Cadre noir, le Jumping marquerait un « retour » en grande pompe.
(1) Les CSIO les plus relevés sont labellisés « 5* ».
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