Victorieuse sur le Diaoulman L de Pontivy en mai, Pauline Caudan a décroché une neuvième place chez les femmes sur le triathlon de Royan le week-end dernier. Devant elle, quatre coureuses professionnelles. « J’ai fait ma course pour moi, sans aucune attente. Je veux juste profiter et m’améliorer. C’est toujours un challenge de courir avec ces filles mais je n’aurais jamais les capacités de devenir pro, même en m’entraînant 10 heures par jour », estime la triathlète.

D’autant que la Quimperloise est tombée dans la discipline un peu par hasard : « Mon copain a commencé le triathlon et ça lui prenait beaucoup de temps. Alors moi je me suis mise à courir, puis à faire du vélo pour le suivre. Je me suis vite prise au jeu. »

Une routine d’entraînement à respecter

Désormais, il lui faut jongler entre son emploi de consultante en solutions et 10 à 15 heures d’entraînement par semaine. « J’ai l’avantage d’être beaucoup en télétravail. C’est plus simple de juste fermer l’ordinateur et partir à l’entraînement. J’essaye de travailler chaque sport trois fois par semaine, donc ça demande de s’entraîner parfois deux fois par jour », détaille la licenciée au Kemperlé triathlon.

Pour sa dernière course de la saison, la Bretonne s’alignera au départ du triathlon du Blavet, dimanche, sur les terres du Hennebont triathlon, son ancien club pendant trois ans. Au programme, 1,5 kilomètre de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied. « C’est un parcours avec des bosses, je crois qu’il y a 550 mètres de dénivelé positif sur la partie vélo, ma spécialité. Ce parcours me plaît bien ! La course à pied par contre, ça sera tout plat et ça aussi c’est cool ! »