Inauguration. Il y avait le ban et l’arrière-ban de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara), du syndicat Eau 17 et de la SAUR, jeudi 16 novembre, pour acter la fin du chantier de réhabilitation du château…
Inauguration. Il y avait le ban et l’arrière-ban de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara), du syndicat Eau 17 et de la SAUR, jeudi 16 novembre, pour acter la fin du chantier de réhabilitation du château d’eau de Belmont, à Royan. L’édifice, qui culmine à 37 mètres de hauteur pour une capacité de 2 400 mètres cubes d’eau, a été remis en service en juin dernier après un peu moins de deux ans de travaux. Ce qui en dit long sur la complexité et l’ampleur du chantier. En service depuis 1960, l’ouvrage conçu par l’architecte Guillaume Gillet, qui a aussi travaillé sur l’église Notre-Dame et le château d’eau de Saint-Pierre, rencontrait un vieillissement du béton lié à son âge. Les armatures métalliques s’oxydant, une intervention sur la structure était nécessaire. Un investissement de 2,6 millions d’euros a permis de redonner une seconde jeunesse à l’ensemble.
S. D.
« C’est un château d’eau stratégique pour le stockage et la distribution. Il reçoit de l’eau depuis l’usine de production d’eau potable de Barzan ainsi que des forages de Saujon et ponctuellement de Royan et d’Arces. L’eau est distribuée ensuite aux usagers des communes de Royan, Vaux-sur-Mer et Saint-Palais-sur-Mer », renseigne Mathieu Marochain, ingénieur chargé d’opérations à Eau 17. Rappelons qu’en 2014 la Cara a transféré la compétence eau potable au syndicat.
L’ouvrage mis à nu
S. D.
Pour entamer les travaux, il a d’abord fallu déménager toutes les antennes de télécommunication et de radio présentes sur la coupole du château d’eau. Tout a été déplacé définitivement sur un pylône situé à proximité. « La deuxième phase du chantier a été la création d’un bypass, circuit parallèle pour mettre hors d’eau l’ouvrage afin de pouvoir y travailler. Une tâche assez compliquée puisque le réseau de distribution de Royan peut solliciter des débits de 60 mètres cubes heure jusqu’à 800 mètres cubes heure en fonction des périodes de l’année », poursuit le technicien. L’ouvrage a ensuite été mis à nu et les parties en acier endommagées réparées.
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