Le cliché érigé en art. Si Eric Amblard, 66 ans, a passé une bonne partie de sa vie a éclairé et réalisé de nombreux films publicitaires en France et à l’étranger pour des grandes marques de cosmétique comme Yves Saint Laurent, L’Oréal, ou Dior, ce néo-Royannais a toujours conservé une appétence pour la photographie. Libéré de ses contraintes professionnelles, il s…
Le cliché érigé en art. Si Eric Amblard, 66 ans, a passé une bonne partie de sa vie a éclairé et réalisé de nombreux films publicitaires en France et à l’étranger pour des grandes marques de cosmétique comme Yves Saint Laurent, L’Oréal, ou Dior, ce néo-Royannais a toujours conservé une appétence pour la photographie. Libéré de ses contraintes professionnelles, il s’y consacre désormais corps et âme.
Cette nouvelle page de son existence l’a amené à aménager une dépendance de sa maison du boulevard de Perpigna en atelier galerie. « J’ai envie de l’ouvrir pour faire découvrir mon travail », confie celui qui pourrait parler pendant des heures de cette passion qui le tient depuis son plus jeune âge. « J’ai commencé à faire des photos en classe de 5e avec un Instamatic. » Pour autant, son parcours l’a d’abord orienté vers la télé, à FR3 Montpellier, avec une caméra sur l’épaule.
« J’ai été caméraman pigiste là-bas pendant sept mois. Puis je me suis dit que si je voulais faire mon trou, il fallait que je monte à Paris. » Direction l’école nationale supérieure Louis-Lumière pour percer dans le cinéma. De deuxième assistant opérateur sur les tournages, il passe premier assistant puis directeur de la photo et réalisateur de films publicitaires. « J’ai gravi les échelons petit à petit. Il est vrai que mon boulot m’a pris beaucoup de temps. J’ai mis un peu de côté ma passion mais sans jamais l’abandonner complètement », confie Eric Amblard.
Lorsque l’heure de la retraite a sonné, il y a quatre ans, son envie de regoûter de façon plus sérieuse à la photographie ne l’a pas lâché. Lui qui était fasciné, étant jeune, par Cartier-Bresson ou Doisneau a évolué en même temps que son activité professionnelle. « Dans la publicité il y a de la mise en scène. C’est ce que je fais aussi avec la photo. Je cherche des paysages, des objets et je les mets en scène. Je travaille exclusivement avec du numérique mais je pourrais aussi bien le faire avec un argentique. » C’est le succès d’une première exposition à La Flotte qui l’a encouragé dans cette voie.
Proche de la nature
Aujourd’hui, il imprime ses photos sur des papiers 100 % naturels avec des encres pigmentaires qui assurent la pérennité des tirages. « Je fais mes impressions à l’atelier jusqu’au format 40 x 60 cm. Pour les plus grands formats, je travaille avec un labo à Paris », explique le photographe qui est davantage inspiré par des images positives que par le chaos.
« Je me sers beaucoup de la nature », poursuit le Royannais. L’une de ses séries met par exemple en scène des rochers posés dans l’eau. Les prises de vue laissent au visiteur plusieurs champs d’approche. Les photos peuvent évoquer autre chose que ce qu’elles sont. L’imaginaire est à l’œuvre. Comme cette autre série de feuilles de papier découpées qui joue avec nos perceptions. Guidé par la volonté d’explorer des rivages inconnus, Eric Amblard recherche ce qui n’a jamais été fait.
Pour joindre Eric Amblard et visiter son atelier galerie, appeler le 06 03 78 29 63. Site internet : ericamblard.com
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