Il en aura fallu du temps. Les premières évocations d’un traitement du site de la Robinière, du nom de ce quartier et de ces quatre tours implantées du côté du groupe scolaire Sainte-Marie, à Royan, datent de 2008. Depuis ce mardi 12 décembre et la signature, à la mairie, des actes de vente des terrains et bâtiments au bénéfice du promoteur Nexity qui prévoit de…
Il en aura fallu du temps. Les premières évocations d’un traitement du site de la Robinière, du nom de ce quartier et de ces quatre tours implantées du côté du groupe scolaire Sainte-Marie, à Royan, datent de 2008. Depuis ce mardi 12 décembre et la signature, à la mairie, des actes de vente des terrains et bâtiments au bénéfice du promoteur Nexity qui prévoit de faire sortir de terre un nouvel ensemble composé d’appartements et de maisons individuelles nommé Les Hauts de Royan, on n’a jamais été aussi proche du dénouement.
Pour l’occasion, le maire de Royan Patrick Marengo avait sorti son plus beau stylo « réservé aux grands événements » avant de sabrer le champagne. On sentait du soulagement, autour de la table, au fur et à mesure que la notaire rochelaise Me Philipparie égrainait les différentes conditions des ventes.
Désamiantage
À cette date, Nexity est désormais propriétaire de l’ensemble des parcelles du site qu’il va aménager. Une gageure tant les choses ont été compliquées. D’abord parce que trois acteurs (Ville de Royan, l’Établissement public foncier et le bailleur Habitat 17) étaient propriétaires à divers degrés ; ensuite parce qu’on a senti, dans les propos des uns et des autres, que les services de l’État n’ont pas facilité les démarches ; enfin, l’augmentation du prix des matières premières et la découverte de la facture liée au désamiantage – plus d’1,5 million d’euros – n’ont pas aidé. Toujours est-il qu’à force de ténacité, les verrous ont sauté les uns après les autres. Le fait que la Ville de Royan vende ses parcelles à l’euro symbolique y a contribué.
« On va démarrer la construction d’un îlot sur la parcelle inoccupée la plus proche du groupe scolaire Sainte-Marie en parallèle de la déconstruction des tours », indique Amaury Vallé, le directeur régional de Nexity. Avant que ces dernières ne soient grignotées pour disparaître à jamais, il va falloir les désamianter à partir de janvier ou février. Les démolitions auront lieu dans la foulée.
De la résilience
Il n’y aura vraisemblablement plus de traces de ces verrues en juin ou juillet 2024. La livraison finale du projet, dont le coût est estimé entre 19 et 20 millions d’euros, s’étalera entre le deuxième semestre 2025 et le premier semestre 2026. « On va injecter cette somme dans l’économie locale. Nous ferons travailler essentiellement des entreprises du coin », promet le responsable régional. Il y aura, au final, 120 logements, dont 68 logements sociaux. Nexity a déjà vendu 60 % du programme sur plan et compte sur le démarrage des travaux pour finaliser la commercialisation.
« La démolition des tours va tout de suite faire 90 logements sociaux en moins. L’État risque de nous mettre un coup sur la tête. Nous remonterons la pente une fois les 68 nouveaux logements sociaux réalisés mais ça va prendre un peu de temps », analyse Patrick Marengo qui tenait à aller jusqu’au bout. « On est sur un site stratégique en entrée de ville et le logement, sur notre territoire, est la pierre angulaire de tout développement. On aurait pu baisser les bras mais on a passé les tempêtes. » Le vent est maintenant dans le dos.
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