Il y a 6 ans jour pour jour, l’axe ferroviaire Saillat-Angoulême fermait, l’occasion pour le collectif AngouLim d’organiser une marche à destination d’Angoulême pour évoquer avec les habitants des communes étapes les enjeux liés à la régénération de cette ligne.
Équipés de leurs chaussures de randonnée, de leurs batons et de leurs gourdes, les marcheurs du collectif AngouLim s’élancent à même les rails en destination d’Angoulême, cela en plusieurs étapes : Chabanais, Roumazières-Loubert, Chasseneuil-sur-Bonnieure, La Rochefoucauld et Ruelle sur Touvre.
Cette marche symbolique débute exactement 6 ans après la fermeture de la ligne, l’occasion pour rencontrer les habitants de cet axe et échanger sur la « nécessité » de retrouver rapidement le train. Cet événement, organisé par AngouLim est soutenu par les comités de vigilance ferroviaire du Limousin et du Poitou-Charentes.
242 millions d’euros de travaux
« L’État et la région ont financé des études préliminaires à hauteur de 2,3 millions d’euros qui sont presque terminées. Le budget est aujourd’hui connu, on parle de 242 millions d’euros de travaux pour remettre en état la ligne. On tient vraiment à ce que le financement soit inscrit à l’avenant mobilité, actuellement en cours de discussions », explique Bernard Peuch, président du collectif AngouLim.
Cet avenant prévu par la Région, qui comprend l’ensemble des besoins d’infrastructures routières et ferroviaires jusqu’en 2027, est un texte cofinancé entre l’État et les collectivités territoriales. « C’est un texte entre maintenant et 2027. C’est important parce qu’on va savoir ce qu’il contient et à quelle vitesse l’argent sera affecté à tel ou tel projet » poursuit-il.
Un front commun
Du côté des élus, le constat est unanime : la réouverture de cet axe est une priorité pour le territoire de la Haute-Vienne et pour ses habitants. Le maire de Saillat-sur-Vienne Pascal Cluzeau, régulièrement interpellé par les habitants de sa commune, a largement évoqué les enjeux liés à cette ligne. « C’est un axe essentiel. Angoulême, c’est le départ du TGV. Dans le temps, les gens pouvaient même aller jusqu’à la mer, à Royan », explique-t-il.
D’autres justifient la nécessité écologique et économique de privilégier ce transport. « En ruralité, on souffre de ce dysfonctionnement. Les gens ont de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts en fin de mois, c’est socialement cohérent pour que tout le monde puisse se déplacer : jeunes, étudiants, personnes âgées… », justifie Nathalie Tarnaud, élue LFI-Energie citoyenne.
Alexandre Coucaud
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