Pour l’instant, l’établissement dans lequel il est scolarisé n’a pas beaucoup communiqué à propos de la plateforme d’admission en première année dans les formations d’enseignement supérieur. « On a du travail avec les épreuves blanches et on pense à nos stages qui arrivent vite. Mais la période pour réaliser les vœux arrive vite. »
Samedi, il a profité du salon pour prendre de bons conseils. « On nous a dit qu’il fallait s’y prendre tôt et bien suivre le calendrier », explique le lycéen. Effectivement, dans les allées du salon, de nombreux élèves sont en seconde ou première. « On nous a ensuite expliqué qu’il fallait réaliser dix vœux dans un premier temps, en étant consciencieux. Il faut le plus possible cibler ces demandes et rester dans notre domaine, ne pas trop s’éparpiller. Réaliser une lettre de motivation ciblée pour chaque demande est aussi nécessaire. »
« Ils doivent savoir se vendre »
Ce que confirme Jehan Grégoire, directeur adjoint du campus agro-viticole de la Charente, partagé entre Barbezieux et le lycée de l’Oisellerie à La Couronne. « La lettre de motivation est essentielle. Pour deux BTS (1), nous recevons 250 demandes. Ce qui donne deux promos de 24 élèves. Ils doivent savoir se vendre. Montrer qu’ils se sont renseignés sur la formation, que leur projet est réfléchi. Parfois, on a des jeunes qui nous sortent des trucs… On voit qu’ils ont creusé. Cela prouve leur implication, leur travail personnel. »
Etudes supérieures: la barrière du coût
Le Fofe, salon de l’orientation se poursuit ce samedi Le bon endroit pour trouver sa voie Le coût reste le nerf de la guerre Il existe pourtant des moyens d’atténuer la note.
Juliette-Marie Boissière, conseillère d’orientation scolaire du réseau Tonavenir, a animé une conférence autour de Parcoursup, samedi. « Il faut surtout bien se connaître pour compléter au mieux son dossier et argumenter sur les formations visées », dévoile la professionnelle. Elle conseille également aux lycéens de « cibler un métier. C’est plus facile, ensuite, de se projeter et de trouver des propositions qui leur conviennent. Savoir ce qu’on veut et travailler son orientation, c’est se donner les moyens de ne pas subir. » Panacher ses vœux paraît aussi essentiel : il faut miser sur plusieurs diplômes ou possibilités pour augmenter ses chances (BTS, licence, formations sur concours…) « et tout lister par ordre de préférence. En regardant le taux d’admission, il est possible d’avoir une idée de la demande dans chaque formation. »
(1) BTS en analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole et BTS viticulture œnologie.
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