Ilest tombé dans la marmite de Prosecco étant petit. Ce vin pétillant italien lui a donné le pouvoir du super pizzaïolo. « Je baigne dans la cuisine italienne depuis tout petit », confie Julien Catania qui vient de se qualifier pour la finale du championnat de France de pizza qui se tiendra à Paris les 13 et 14 mars 2024. Ce Royannais, qui…
Il est tombé dans la marmite de Prosecco étant petit. Ce vin pétillant italien lui a donné le pouvoir du super pizzaïolo. « Je baigne dans la cuisine italienne depuis tout petit », confie Julien Catania qui vient de se qualifier pour la finale du championnat de France de pizza qui se tiendra à Paris les 13 et 14 mars 2024. Ce Royannais, qui enfourne les pizzas depuis trois ans au Tiki, un restaurant du front de mer, a participé à ce concours sans espoir particulier. C’était sans compter sur l’avis des quatre juges qui, lors de l’étape de qualification valenciennoise le 6 novembre, se sont délectés de sa réalisation. « Nous avions quatorze minutes pour leur présenter notre pizza. Tout était noté : la cuisson, le visuel, le goût, l’hygiène, la dextérité, la tenue… Chacun des concurrents avait planché sur une idée avant de venir. En ce qui me concerne, j’avais retenu une pizza à base de crème de champignons », révèle l’intéressé.
Sa « Forest Duck » lui a donc permis de rêver au titre suprême. « On a travaillé la pizza à deux avec ma femme Samantha. J’avais fait un premier essai complètement raté. On a rectifié le tir ensemble », insiste Julien Catania. Résultat, il a obtenu 542 points dont il ne « sait pas trop à quoi ils correspondent ». « J’avoue que j’ai surtout regardé si j’étais qualifié. Après, je ne me suis pas préoccupé des détails… » La joie était à la hauteur des doutes. Il faut dire que l’intéressé a débuté autodidacte avant de suivre une formation à l’École française de pizzaïolo.
« J’ai appris à faire ma propre pâte, les bases des sauces… Après, tout est question d’inspiration », commente le Royannais. Et lui semble en avoir. « Je fais des pizzas classiques entre la Romaine et la Napolitaine. » Quelle est la différence ? « La première est très plate et assez friable alors que la seconde a des corniches, des bords un peu plus épais. Elle est plus molle et plus moelleuse. Je suis entre les deux », explique-t-il pour qu’il n’y ait pas de jaloux.
Une Calabraise relevée
Son péché mignon reste la Calabraise. « J’aime la pizza un peu relevée », indique celui qui fait une distinction entre le bon et le mauvais pizzaïolo. « Ce sont souvent la pâte et la sauce qui font la différence », souligne Julien Catania qui, lui, privilégie la mozzarella au gruyère. Ouf ! En revanche, vous ne le verrez jamais faire tourner la pâte dans des figures élaborées. Le spectacle, très peu pour lui. « C’est surtout que je laisse la pizza acrobatique aux acrobates. C’est très joli à voir. J’ai essayé pour m’amuser mais ça n’a pas été très concluant… »
Motivé par sa qualification, le pizzaïolo royannais sait maintenant que tout est possible. « Bon, on sera peut-être une centaine à vouloir décrocher le titre, mais sait-on jamais. Je vais tout faire pour. » Au lieu des quatorze minutes, il n’en aura plus que douze pour réaliser la pizza parfaite. « Il faudra aller encore plus vite et rehausser le niveau. » L’intéressé a déjà commencé à travailler sur une nouvelle idée de pizza. Celle qui le fera peut-être monter sur la plus haute marche du podium…
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