Un nouveau visage sur Royan. Clerc de commissaire-priseur pendant environ dix ans dans différentes études à Dijon ou à Versailles, Laurence Boggero se sentait prête à s’installer et à s’associer. Ça tombe bien puisque à Royan Yves Becquet, parti à la retraite il y a quelques mois, a laissé une place à la salle des ventes. Une connaissance…
Un nouveau visage sur Royan. Clerc de commissaire-priseur pendant environ dix ans dans différentes études à Dijon ou à Versailles, Laurence Boggero se sentait prête à s’installer et à s’associer. Ça tombe bien puisque à Royan Yves Becquet, parti à la retraite il y a quelques mois, a laissé une place à la salle des ventes. Une connaissance commune à la Chambre nationale des commissaires-priseurs avec Jean-Renaud Geoffroy, l’associé d’Yves Becquet, a permis une rencontre entre les deux qui a débouché sur une nouvelle association.
Âgée de 37 ans, l’intéressée débarque alors que le métier ne s’est jamais autant démocratisé qu’avec les plateformes Internet de vente aux enchères. « Ça nous demande de travailler un peu différemment dans la préparation des catalogues. On nous réclame davantage de photos, de détails. Les expositions de ce qu’on va vendre sont un peu moins fréquentées », constate-t-elle. Et surtout les ventes s’ouvrent à l’international. Même à Royan.
Lors d’une vente réalisée le 15 juillet, une quinzaine de pays étaient représentés. Il faut dire qu’au programme figurait un beau vase signé René Lalique adjugé 21 000 euros. « L’augmentation du nombre d’acheteurs grâce à Internet fait forcément monter les enchères. » Dans ces achats à distance, il faut que la confiance règne. D’un côté comme de l’autre.
Un duo sur le front
Même la vidéo commence à faire son apparition. « Un des potentiels acheteurs du vase Lalique en avait demandé une », confirme le commissaire-priseur. Dans la station balnéaire, même des habitués de la salle des ventes se convertissent aux nouveaux outils. « Des gens de Royan vont venir le matin à l’exposition, posent des questions et rentrent chez eux. Ils savent que tel ou tel objet ou mobilier va passer à telle heure. Ils se connectent à leur ordinateur et enchérissent. J’en connais qui habitent au bout de la rue », certifie Jean-Renaud Geoffroy. Avec la crise sanitaire liée au Covid, cette tendance s’est accélérée.
Si Laurence Boggero a choisi ce métier, son cheminement a été très progressif. « Avec mes grands-parents, je me suis intéressée aux objets dans les brocantes. Je voulais aussi faire histoire de l’art. À vingt ans j’ai intégré l’école du Louvre à Paris et petit à petit, cette profession est devenue une évidence », confie celle qui invite les gens à venir la voir s’ils ont un doute sur un objet. « Il ne faut pas jeter. On reçoit le samedi matin sur rendez-vous. Je suis tombée il n’y a pas longtemps sur une table de designer dans une maison à Royan. Pareil pour le vase Lalique qu’on a trouvé au fond d’une armoire. »
En ce moment, le duo doit gérer beaucoup de liquidations judiciaires. « Il y a différentes explications avec la fin du prêt garanti par l’État qu’il faut rembourser, les reports d’URSSAF qui tombent aussi. On retrouve des entreprises bancales, avant la crise du Covid. Toutes les liquidations qui n’ont pas eu lieu pendant deux ans se concentrent maintenant. Même dans le secteur du bâtiment », explique Jean-Renaud Geoffroy. Pas très bon signe.
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