Rien n’y a fait. Ni le forfait au dernier moment du passeur titulaire d’Ajaccio remplacé par un jeune du centre de formation pour qui c’était une première en Ligue B, ni la rentrée de Guelle dans le second set pour essayer de remettre de l’ordre après un premier set totalement raté, ni ces deux money time où, à 23-22 et 24-23 après avoir sauvé trois balles de match, les Pirates auront finalement réussi a montré le bout de leur nez.
Ajaccio, vainqueur 3-0, était supérieur dans quasiment tous les secteurs de jeu et notamment le block, un domaine où d’habitude Royan excelle avec ses deux tours jumelles Faustino et Kofané que l’on n’a quasiment pas vus (1 contre chacun), face à des Corses ayant intelligemment évité le jeu au centre, en privilégiant celui aux ailes où le pointu Bala dans un bon soir a permis de conclure la seconde et troisième manche.
« Pas à notre niveau »
Bref, à l’issue d’une rencontre bouclée en 1 h 20 min, personne ne remettait en cause la supériorité du leader invaincu, face à un adversaire mesurant un peu plus après sa sortie à Fréjus, l’écart le séparant des grosses cylindrées de ce championnat. À commencer par son entraîneur Grégory Alleix, très lucide au moment de livrer à chaud son analyse. « Ajaccio a fait une entame de match quasi parfaite, en nous infligeant un (6-0), ce qui a donné le ton à la rencontre. Il a mis une grosse pression sur son service block. Son jeune passeur a fait son match. Il a permis de mettre en place un jeu rapide. On n’a pas su être propre sur les ailes et été défaillant sur le secteur offensif où on n’a pas réussi à produire ce que l’on souhaitait. »
« Sans qu’on soit totalement passé au travers, nous n’avons pas produit ce que l’on est capable de faire »
« Le regret, c’est de ne pas avoir évolué à notre niveau, mais ce soir l’adversaire était plus fort, il n’y a rien à dire là-dessus. Ajaccio est une équipe très dure à manœuvrer et en venant ici, l’objectif était d’abord d’afficher une progression dans notre expression collective en trouvant un meilleur équilibre », confiait un coach considérant que sur point, le contrat n’était pas rempli. « C’était le cas à Fréjus mais sans qu’on soit totalement passé au travers, nous n’avons pas produit ce que l’on est, je pense, capable de faire. Au début du second et troisième sets, nous avons certes été au coude à coude (4-6… 11-11), mais sans régularité et en commettant des fautes, nous avons logiquement cédé face un adversaire de ce calibre. »
Face à Reims samedi, qui a réussi à faire chuter Fréjus, c’est une autre bataille que devra maintenant mener et remporter Royan pour sauver un début de saison peu convaincant.
Ajaccio 3 – Royan 0
Lieu Ajaccio (U Palatinu) Spectateurs 1 200 environ Arbitres MM. Gaudumet et Praud Sets 25-12 (20’) ; 25-22 (29’) ; 25-23 (29’)
AJACCIO 6 aces, 11 contres, 38 attaques gagnantes, 12 fautes directes dont 7 au service. L’équipe. Serafin (3), Salles (9), Patak (12), Bala (18), Weidner (4), Lacassie (cap, 9). Libero : Grosnon
ROYAN 2 aces, 3 contres, 39 attaques gagnantes, 20 fautes directes dont 8 au service. L’équipe. Paulin, Faustino (5), Bernard (11), Abdelhedi (15), Kofané (6), Oriol (cap, 4). Libero : Pasquier. Entrés en jeu : Guelle Lallemand (3)
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