Ce lundi 24 juin, la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG) de la Ligue nationale de volley-ball devrait logiquement avoir reçu, dans le délai d’appel prévu, le dossier complet que le Royan Atlantique Volley-ball (RAVB) aurait dû fournir en mai à la commission d’aide et de contrôle des clubs professionnels. Un couac qui a donné un coup de chaud au président du club royannais, mais David Guelle n’est pas…

Ce lundi 24 juin, la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG) de la Ligue nationale de volley-ball devrait logiquement avoir reçu, dans le délai d’appel prévu, le dossier complet que le Royan Atlantique Volley-ball (RAVB) aurait dû fournir en mai à la commission d’aide et de contrôle des clubs professionnels. Un couac qui a donné un coup de chaud au président du club royannais, mais David Guelle n’est pas inquiet. Pour preuve, il nourrit déjà des projets ambitieux pour la deuxième saison des Pirates en Ligue B.

Car non content d’avoir surpris sur le terrain la plupart de ses adversaires l’an dernier, le petit Poucet de Ligue B a aussi impressionné la Ligue nationale en affichant les meilleures affluences tout au long de la saison. Avec un pic à 1 312 spectateurs le 9 avril lors de la réception de Cannes en demi-finale de play-offs. « Et encore, nous avons dû refuser l’accès à l’Espace Cordouan à 400 personnes », glisse David Guelle.

Une kiss cam à l’américaine

Le président-joueur des Pirates avait obtenu de la Ville, en cours de saison 2023-2024, l’installation d’un gradin provisoire. « La saison prochaine, sa capacité sera doublée et nous installerons même une deuxième tribune de l’autre côté du terrain, pour porter la capacité d’accueil à 1 500 places assises. Nous allons même mettre en place un système de places numérotées. »

Un match, à ce niveau professionnel, quel que soit le sport, n’est plus une simple rencontre sportive. Les ligues attendent des clubs qu’ils proposent un spectacle. Le Royan Atlantique Volley-ball avait déjà compris cette attente la saison dernière. David Guelle entend encore développer les animations qui entourent chaque match à domicile, « avec l’installation d’un écran de 4 mètres sur 3, peut-être une fanfare, une kiss cam », cette caméra baladeuse qui zoome sur des spectateurs, encourageant à un bisou retransmis sur le grand écran, un incontournable dans les stades et gymnases américains.

Budget à la hausse

En fin de saison, le RAVB avait revu à la hausse le tarif d’entrée pour les matchs à domicile, de 7 à 10 euros. « C’est le tarif que nous appliquerons la saison prochaine. J’ai raisonnablement inscrit au budget prévisionnel une recette de billetterie et buvette de 110 000 euros sur la saison, ce qui représente 10 000 euros par match pour onze réceptions. » Une recette minimale, qui ne prend pas en compte une éventuelle nouvelle qualification en play-offs de montée.

Un investisseur privé est même disposé à prendre des parts dans le club

D’un budget d’environ 650 000 euros, qu’il assure avoir bouclé sans difficulté la saison dernière, le président-joueur des Pirates compte bien passer à un budget de « 850 000 à 900 000 euros ». À condition que les partenaires institutionnels du club, communes, Conseils départemental et régional, office de tourisme communautaire reconduisent leur niveau d’aide. À condition aussi d’accroître les partenariats privés. Ce que s’emploie à faire David Guelle, sur la base d’une première saison réussie au deuxième national. « Un investisseur privé est même disposé à prendre des parts dans le club, pour un montant très conséquent, ce qui nous donnerait une plus grande marge de manœuvre. »