La visite de Frédéric Valletoux à l’hôpital de proximité Royan Atlantique, jeudi 27 mars, augure-t-elle de jours meilleurs pour l’établissement public de soins ? La communauté hospitalière locale et les élus du territoire voudraient le croire. Au moins le président de la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale pourra-t-il se faire l’avocat de l’hôpital de Royan dans les instances parisiennes… Ce que doit lui demander chaque établissement qu’il honore d’une visite, ceci dit.
Les difficultés qui pèsent sur le quotidien des hôpitaux, Frédéric Valletoux les connaît, en tout cas. Président de la fédération hospitalière de France de 2011 à 2022, il a été même été quelques mois, en 2024, ministre délégué à la Santé et à la prévention, dans l’éphémère gouvernement Attal. Élu député en juin 2022, réélu en juillet 2024, Frédéric Valletoux était tout désigné pour prendre en octobre dernier la présidence de la commission des affaires sociales.
« Tendu partout »
En dépit de son expertise, Frédéric Valletoux, invité à Royan pour son coreligionnaire Christophe Plassard, député de la 5e circonscription, adhérant comme lui au parti Horizons, n’a pas de solution miracle aux maux actuels. « La situation est tendue partout. » À Royan, toutefois, l’ancien ministre a rencontré « une communauté hospitalière consciente de ses forces et de ses faiblesses, lucide sur la situation mais animé par l’envie de pousser les feux de la coopération », sous-entendu avec le secteur privé.
« Il faut saluer le fait que l’hôpital dispose désormais à 100 % de son propre scanner »
Cette coopération public/privé est déjà effective dans plusieurs domaines. « Il faut saluer le fait que l’hôpital dispose désormais à 100 % de son propre scanner », un nouveau scanner venant d’entrer en service aussi à la clinique Pasteur, appuie notamment Christophe Plassard. La coopération reste de mise, également, au niveau des urgences, partagées entre le centre hospitalier et la clinique Pasteur (1). Une organisation « rare », a d’ailleurs relevé Frédéric Valletoux lors de sa visite. « Même si les contraintes ne pèsent pas la même manière entre public et privé. Voilà pourquoi, il y a un an, à mon initiative, le Parlement a voté de manière très claire une obligation, pour les urgences, que public et privé participent à parité. »
« Jouer collectif »
À condition de « jouer collectif, de mieux se coordonner », leitmotiv de Christophe Plassard, qu’il partage notamment avec le maire de Royan et président du conseil de surveillance de l’hôpital Patrick Marengo, le centre hospitalier peut faire face aux défis qui s’imposent à lui, en termes de population médicale, notamment. Le député de la 5e circonscription prend pour exemple « le cas d’un poste de pharmacienne. Grâce à l’habileté de la directrice de l’hôpital de Royan, une solution a été trouvée. Une pharmacienne recrutée par l’hôpital de Jonzac exercera finalement à Royan ».
Christophe Plassard prône un dialogue plus régulier entre les acteurs politiques du territoire, les élus locaux et les parlementaires, « pour anticiper plus rapidement les points qui peuvent coincer ». Pérenniser l’offre de soins hospitalière reste, selon le parlementaire, « un travail sur le temps long. Les solutions se trouvent toujours mieux à bas bruit que par communiqué de presse ».
(1) Le pôle d’urgences de la Polyclinique Saint-Georges a fermé le 6 février, pour plusieurs mois.
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