ParisTurf : De Vichy, à Saint-Malo, en passant par Royan ou encore Vire, on vous a vu souvent vous déplacer ces dernières semaines. Depuis le 1er juillet, vous avez écumé huit hippodromes différents en treize réunions de courses…
Gabriele Gelormini : Vous savez, je ne refuse rien. Je fais en fonction des appels. Je vais là où l’on me demande. Je vais partout, c’est mon travail et j’aime ça. C’est vrai que je suis allé sur des hippodromes où je ne me déplaçais que très peu jusqu’ici, comme Saint-Malo, Royan ou bien Pornichet.
Est-ce lié au fait que votre clientèle s’est encore étoffée au cours des derniers mois ?
Je dirais que j’ai de très bons clients, ça c’est sûr. Je mène pour Philippe Allaire, Sébastien Guarato, la famille Chavatte, l’écurie Hunter Valley, Florent Lamare, Erik Bondo, Alessandro Gocciadoro pour ne citer qu’eux. Je suis aussi appelé pour mener en Europe. J’aimerais que la clientèle augmente dans les réunions Premium. Comme je le dis, je n’ai pas peur de me déplacer à travers l’Hexagone. Le fait de concourir en province, comme je le fais en ce moment, me permettra de gagner de nouveaux clients, je pense.
En 2023, vous réalisiez votre meilleure année avec 138 victoires. Au 16 juillet, vous totalisez 53 succès, soit 20 de moins par rapport à l’an passé à pareille époque. Est-ce que cela modifie vos objectifs de l’année ?
Non, pas vraiment. L’objectif est de driver de bons chevaux et de ne pas rater les premières chances que j’ai dans les grandes courses. Je suis quelqu’un de sérieux et je veux faire mon travail du mieux possible afin de satisfaire toutes les personnes qui me font confiance. Pour en revenir au chiffre, il est un peu inférieur car j’ai écopé pratiquement de deux mois de mise à pied depuis le 1er janvier. Cela dit, je pense qu’il y a eu plus de victoires de qualité, quasiment toutes Premium ou à Paris.
Vous faites partie des valeurs sûres du peloton. Est-ce que le Sulky d’Or est un objectif que vous vous fixez (cinquième du challenge en 2016, son meilleur résultat) ?
Sur une carrière, oui. J’aimerais au moins faire un podium, voire bien sûr de le gagner. Je ne crois pas qu’il y ait d’Italiens qui ont réussi à atteindre au minimum le podium. Je serais alors le premier. Je suis déjà très content de ce que je réalise. Mais là, ce serait magnifique. Je pense que j’ai les capacités et l’envie pour réussir. Et pour y arriver, il faut notamment avoir la clientèle et des bonnes chances quotidiennes partout. C’est toute une chaîne qui doit se mettre en route. Maintenant, c’est aussi une question de temps. Je ne cours pas après ça. Cela dit, si une dynamique venait à s’enchaîner, je me prendrais au jeu et je jouerais ma chance à fond. Mais ce ne sera pas pour cette année. Néanmoins, je sais que je vais faire une belle saison et terminer dans le Top-10 comme chaque année.
Samedi dernier, vous avez gagné avec Hohneck le Prix de Washington. Et une semaine avant avec Ginostrabliggi à Turin. Parlez-nous de votre collaboration avec Philippe Allaire ?
J’ai mené pour lui quand j’étais très jeune. J’ai gagné pas mal de groupes à cette période. Ensuite, il y a eu un petit break avant de repartir de plus belle. Je pense qu’il a voulu me faire plaisir, entre guillemets, en me confiant quasiment clé en main Hohneck dans l’Elitloppet (Ndlr, qu’il a remporté en 2023). Il m’a fait un joli cadeau.
Samedi dernier, Hohneck et Gabriele Gelormini ont remporté une superbe victoire en tenant en respect Go On Boy et Romain Derieux.
© SCOOPDYGA – FLAMENT P. H.
Vous serez en piste ce jeudi à Pornichet et vendredi à Cabourg. Pouvez-vous nous détailler vos chances ?
À Pornichet, Ha Yes Max (106) sera cette fois “D4”. Il vient de très bien courir à Lyon-Parilly. C’est une chance. Jupanquie Tonique (407) sera en plein sur sa distance. Elle est compétitive pour une place. Kiara du Buisson (606) est dans sa catégorie et a le droit de se distinguer. L’Ami de Houelle (710), je pense que c’est très bien. Il détient une belle chance. Sur la côte normande, j’aurai Instinct d’Am (403) dans le Grand Prix de la Ville. Le tracé va lui plaire car il n’a plus trop envie de lutter sur les grands anneaux. Il a de la vitesse et peut prendre une place. Je vais découvrir King Georges Ellis (614). C’est une chance pour être dans les trois (ndlr : au moment de l’interview, Gabriele Gelormini n’avait pas une entière visibilité sur toutes ses montes, il sera aussi au sulky de Jack du Cébé (103)).
CHIFFRE : 30
Sur les 53 succès en France que Gabriele Gelormini a remportés depuis le 1er janvier, c’est le nombre d’entraîneurs différents pour lesquels le pilote transalpin a gagné.
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