Depuis l’annonce par Stéphane Garcia, l’un des cofondateurs de l’épreuve, de l’arrêt du triathlon de Royan cette année avec une ultime édition le 13 septembre 2025, les téléphones ont chauffé. David Lacombe, le président de l’association TriAAAthlon, qui a repris en main l’organisation en 2023, confie avoir reçu des coups de fil d’acteurs du monde associatif, mais aussi d’entreprises commerciales possiblement intéressées pour prendre la relève. « Des échanges ont lieu avec la Fédération française qui est aussi dans la boucle. Si une piste se concrétisait, ce serait en tout cas avec l’accord et le soutien de la Ville de Royan », insiste l’intéressé.
Une chose est sûre, si une structure devait reprendre en main le triathlon, un jour, ce sera sans les cofondateurs Stéphane Garcia et Étienne Charbeau qui, depuis quinze ans, ont beaucoup donné et qui ont fait part de leur envie d’arrêter complètement leur collaboration après cette édition 2025. Sans doute pensaient-ils que l’épreuve leur survivrait. Ce n’est pas le cas. Depuis deux ans, ils continuaient à donner un coup de main à l’association organisatrice. Cette décision de se mettre définitivement en retrait a poussé David Lacombe à dire stop.
Du jamais vu
« Nous n’avons trouvé personne, sur place, pour reprendre le flambeau. On parle de responsables de secteur, d’encadrement. Je comprends leur usure. De notre côté, nous avons géré toute la partie administrative, la recherche de sponsors… Mais sans équipe, sur place, pour gérer le reste, ce n’est pas possible. On préfère s’arrêter sur une bonne note plutôt que de faire n’importe quoi », insiste le président de TriAAAthlon.
Cette ultime édition aura lieu sous le label de la Fédération française de triathlon et s’inscrit donc dans le calendrier fédéral du challenge longue distance. L’arbitrage sera également fédéral et non plus privé. « Quant à la totalité du Prize Money, soit 12 000 euros, il sera redistribué à l’ensemble des podiums hommes et femmes dans les différentes tranches d’âges. Ça va concerner des pratiquants qui courent en élite, mais aussi des amateurs. C’est du jamais vu en France », certifie David Lacombe. Un final en fanfare.
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