Blandine Braguier trépigne d’impatience. D’ici au 28 juin, la structure de son club de plage va s’élever sur la plage de Pontaillac. Depuis septembre dernier, cette Royannaise a racheté l’ancien club ABC Pontaillac. Place désormais à Aquakids Gliss….

Blandine Braguier trépigne d’impatience. D’ici au 28 juin, la structure de son club de plage va s’élever sur la plage de Pontaillac. Depuis septembre dernier, cette Royannaise a racheté l’ancien club ABC Pontaillac. Place désormais à Aquakids Gliss. « Je voulais un club de plage mais quelque chose de plus adapté aux 8-12 ans », décrit la nouvelle gérante qui avait ce projet en tête depuis deux ans. Maman de deux filles, elle a rapidement fait le constat qu’à l’aube de l’adolescence, elles boudaient les clubs de plages traditionnels.

Tout sera tourné autour des sports de glisse, de l’environnement et de l’écologie

Son petit truc en plus est de proposer des stages d’éveil aux sports de glisse. « Je ne donne pas des cours de surf, il y a une école sur la plage déjà », assure-t-elle. Bodyboard, paddle, surf, sauvetage en mer, les enfants pourront prendre goût aux plaisirs de l’océan. « Tout sera tourné autour des sports de glisse, de l’environnement et de l’écologie », continue-t-elle. Pour se démarquer, elle a noué un partenariat avec la Croix-Rouge pour des initiations aux premiers secours et chaque jeudi, grâce au soutien de Surfrider, elle mettra en place des sensibilisations au ramassage de déchets. La piscine, qu’elle conserve de la structure précédente, accueillera des cours de natation et autre séance d’aquafit pour les enfants.

Sur la plage de Pontaillac, Aquakids Gliss n’est pas l’unique club de plage. Depuis quarante-six ans, il y a l’emblématique Club Mickey. Le gérant, Bernard Gresser, n’est pas plus inquiet que cela. « J’ai une certaine notoriété. L’arrivée de la concurrence permet d’évoluer aussi, souligne le gérant. Le projet semble innovant elle va développer une nouvelle activité. Avant le club de surf avait le monopole du plan d’eau, ça ne sera plus le cas, j’espère que cela ne sera pas un point de tension. »

« Un investissement conséquent »

Pour monter son projet, Blandine Braguier a dû investir et embaucher quatre salariés. « Seize bodyboards, une trentaine de combinaisons Néoprène, 14 planches de surf, le matériel de sauvetage, l’investissement est conséquent », indique l’entrepreneuse qui a signé l’appel d’offres pour le club de plage pour une durée de six ans. Les vacances scolaires n’ont pas encore débuté et déjà quelques réservations pour les stages d’éveil ont été faites. Un signe positif avant le lancement officiel de la saison qui s’achèvera le 30 août prochain.