Des mains comme des battoirs, une carrure de portier, une mine patibulaire, mais la main sur un cœur gros comme une maison. Qui connaît Franck Weus dressera ce portrait imparfait, caricatural, mais somme toute assez juste de celui que Royan connaît depuis 2005 comme l’incontournable président du Roc Boxe. Le noble art a une histoire, sur la Côte de Beauté, mais lui l’a réveillé, magnifié, même.
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Des mains comme des battoirs, une carrure de portier, une mine patibulaire, mais la main sur un cœur gros comme une maison. Qui connaît Franck Weus dressera ce portrait imparfait, caricatural, mais somme toute assez juste de celui que Royan connaît depuis 2005 comme l’incontournable président du Roc Boxe. Le noble art a une histoire, sur la Côte de Beauté, mais lui l’a réveillé, magnifié, même.
Son engagement désintéressé, et même ruineux pour ses deniers, a offert à Royan son premier – double – champion de France professionnel, Brandon Deslauriers ; révélé Ericka Rousseau, championne de France amateur ; avant d’accompagner vers les Jeux olympiques Makan Traoré, le représentant tricolore en moins de 71 kilos à Paris à partir du 28 juillet. Entre autres réussites.
Toujours en famille
Né dans le 18e arrondissement de Paris en 1955, Franck Weus ne se rêvait pourtant pas un destin de président de l’un des meilleurs clubs français actuellement. Sa carrière professionnelle, il l’a surtout menée à Pigalle, dans les cabarets qui font la renommée mondiale du quartier. Portier, puis maître d’hôtel. Jusqu’à gagner ses galons de responsable. « Le Narcisse, le Sexo, le Mirliton… Je crois que je les ai tous faits, le long du boulevard », rigole l’intéressé.
Franck Weus a vécu le Paris festif, insouciant, l’époque encore dorée où l’argent coulait à flots des poches de clients venus du monde entier. Il a senti venir le déclin, plus tard. Privilégiant sa santé et le bien-être de Jacqueline, son épouse, Franck Weus s’est résolu à quitter Paris.
Le couple a posé ses valises à Royan en 2004. « Parce que Mickaël voulait boxer. » Toute la fratrie a suivi, l’aînée, Laëtitia, qui tient la cuisine du restaurant familial Ô Noblarts, pendant que son frère Rudy assure le service en salle avec sa propre épouse Marlène. La benjamine, Élisa, avait aussi suivi le mouvement, évidemment.
« Ça fait plaisir »
Tout ce petit monde a grandi, évolué. Mickaël Weus a boxé jusqu’en professionnel, mais son destin était ailleurs, dans la pédagogie. Son œil, sa bienveillance, ses méthodes lui valent l’admiration des licenciés du Roc Boxe. Notamment pour avoir taillé un diamant brut, Makan Traoré, grand échalas débarqué à Royan de Dreux en 2016, boxeur, déjà, mais encore brouillon. Trois titres de champion de France plus tard, dont deux en senior, Makan Traoré est le nouvel espoir des moins de 71 kilos français.
Franck Weus y a contribué, lui aussi. En coulisses. Bien souvent sur ses fonds personnels, il s’est démené à emmener ses boxeurs d’une réunion à une autre, à convaincre des adversaires tétanisés par son seul nom à accepter de venir combattre Makan Traoré. Sans jamais négliger les « petits » du club, jeunes champions en herbe ou simples gamins bien mieux là qu’à s’ennuyer chez eux ou dans le quartier de Marne-Yeuse, non loin de l’Espace Cordouan.
La Fédération française de boxe ne s’y est pas trompée. La FFB vient de lui attribuer la médaille du mérite fédéral, au grade de chevalier. « Ça fait toujours plaisir », souffle Franck Weus, touché. La vie lui a appris ce que valaient les honneurs, mais à 69 ans, il a décidé qu’il avait le droit de les apprécier.
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