Du deux en un. Le groupe IMRA (Imagerie médicale Royan Atlantique) est né de la fusion du groupe IMA (Imagerie médicale Atlantique) situé avenue Daniel-Hedde à Royan et du CIM (Centre d’imagerie médicale) localisé, déjà, à la clinique privée Pasteur. Les radiologues des deux entités ont décidé de réunir leurs forces et de tout centraliser dans le second établissement de santé. Seulement pour accueillir les nouveaux praticiens et les nouvelles machines, il a fallu pousser les murs et moderniser l’existant. Un bâtiment de 400 mètres carrés est sorti de terre en prolongement du service de radiologie existant.
Outre les salles de radiologie, d’échographie et de mammographie, deux scanners sont opérationnels à l’étage et un appareil d’IRM (imagerie par résonance magnétique) en rez-de-jardin. « On en attend un second qui devrait arriver à la fin de l’année 2025 », annonce le médecin radiologue Thibault Scheerer. La pièce, pour l’instant vide, est prête. Cette extension a donc permis de rapatrier le deuxième scanner hébergé jusque-là à l’hôpital Royan Atlantique, ce dernier ayant désormais sa propre machine. Un appareil d’une valeur neuve de quelque 560 000 euros que le centre hospitalier loue sous la forme d’un leasing de sept ans, période de validité d’un scanner selon les prescriptions du ministère de la Santé.
S. D.
La livraison du nouveau bâtiment, à Pasteur, a eu lieu fin janvier 2025. Le groupe IMRA, en parallèle, a reçu le soutien de France Imageries Territoires, un réseau national de plateaux d’imageries qui a investi dans le projet en devenant propriétaire des murs et des machines. C’est aussi lui qui gère le personnel. « Sans ce partenaire, cette construction entre trois et quatre millions d’euros n’aurait jamais pu voir le jour. Les seuls radiologues que nous sommes n’auraient pas pu la financer », précise Thibault Scheerer.
Les radiologues seront bientôt huit à exercer sur le site. La fusion s’est passée dans les meilleures conditions possibles. « À partir du moment où France Imageries Territoires gère tout ce qui est non médical, ça nous permet de nous consacrer à notre métier. C’est très confortable », reconnaît le spécialiste.
Des besoins qui explosent
Du côté de la patientèle, les besoins ont explosé. « Rien que sur les urgences, il y a eu ces dix dernières années une augmentation de 500 % de la demande. Les médecines de ville et hospitalière se reposent de plus en plus sur l’imagerie. Ça devient aussi routinier qu’un examen de biologie dans un laboratoire. L’espérance de vie s’étant aussi allongée, ça joue. Et les avancées technologiques, avec l’intelligence artificielle, font qu’on répond de mieux en mieux aux besoins. La demande est donc de plus en plus forte. » D’où des délais, hors urgences pour lesquelles des créneaux sont réservés, de trois à quatre mois pour obtenir un examen d’IRM par exemple. « Même si on augmente le nombre de machines et de radiologues, ça restera toujours compliqué. La demande est telle qu’on ne pourra jamais tout absorber dans des délais courts. »
Plus le champ magnétique est important, plus l’appareil est performant
Et pourtant, avec trois scanners (un à l’hôpital et deux à la clinique Pasteur), deux IRM (un à l’hôpital et un à la clinique Pasteur) et bientôt trois, on ne peut pas dire que le territoire royannais soit le parent pauvre du département. « On est certes pas mal pourvu, mais ici la population est âgée et demande plus de soins », constate le radiologue royannais.
S. D.
Un appareil plus performant
Malgré tout, la perspective du deuxième appareil d’IRM à Pasteur ouvre l’espoir d’une gestion un peu moins tendue. La performance de la machine est aussi très attendue par les spécialistes. « Plus le champ magnétique est important, plus l’appareil est performant. Là, ce champ sera plus fort. »
Le principal souci, finalement, réside dans le recrutement de manipulateurs en électroradiologie médicale. Sans eux, pas d’examen. « Or, il en manque partout. Ce sont des perles rares. Potentiellement, un sous-effectif peut déboucher sur la fermeture de salles d’examen faute de pouvoir faire fonctionner les machines. » Une vingtaine de manipulateurs travaille aujourd’hui dans le groupe IMRA, présent aussi à Marennes, qui compte, au total, une cinquantaine de personnes. Pas rien.
Un espace plus fonctionnel
Le service de radiologie de Pasteur, réaménagé et repensé, est beaucoup plus fluide. « L’idée était d’améliorer le flux passant pour que le patient sache tout de suite où il doit aller grâce à une nouvelle signalétique. Il est tout de suite orienté vers la salle d’attente qui correspond à son type d’examen », souligne le médecin radiologue Thibault Scheerer. Un accueil en rez-de-jardin avec prise de rendez-vous physique a aussi été décidé. « Certains patients âgés n’ont pas Internet et sont plus à l’aise avec un interlocuteur en face d’eux. »
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