Globalement, le nouveau front de mer de Royan a été très bien accueilli par la population. Seule petite remarque : la propreté, à certains endroits, laisse à désirer. Et pour cause. Avec un sol composé de pavés de couleur claire, il ne pouvait en être autrement. Pour ramener de la lumière sous le baladoir et sur le parvis, c’était une des conditions sine qua non avec la disparition des coques. En se promenant, le maire Patrick Marengo a vite remarqué que certains endroits posaient problème. « Ça tient à deux choses. D’abord à l’activité des métiers de bouche. C’est logiquement plus salissant que les magasins de prêt-à-porter. Le sol est donc moins propre dans leur zone. Ensuite les agents de la Ville ne peuvent pas effectuer un nettoyage mécanisé des surfaces occupées par les terrasses et qui ne sont pas libérées de leur mobilier », souligne l’élu.
L’intéressé a donc missionné sa conseillère municipale déléguée aux commerçants Dominique Gachet et son conseiller municipal délégué à la propreté, Denis Moallic, pour mettre en place un plan de nettoyage qui ne pourra pas être complètement efficace sans une participation active des commerçants. « Certains jouent le jeu en nettoyant leurs terrasses mais d’autres non. Il va falloir trouver un mode de fonctionnement et que tout le monde y adhère », indique Patrick Marengo.
Décapeuse et lessiveuse
En attendant de trouver un modus operandi commun, décision a été prise de faire passer quotidiennement un agent de propreté équipé pour ramasser les déchets et d’un véhicule pour vider les corbeilles. Par ailleurs, une décapeuse passera au niveau du baladoir, « secteur le plus sensible », le lundi, mercredi et vendredi de 7 heures à 9 h 30. Enfin, une laveuse nettoiera le parvis le mardi et jeudi aux mêmes horaires. Ce dispositif pourra être amené à évoluer en fonction des résultats.
« Royan est considérée comme une ville propre et je tiens à ce que ça le reste », insiste le maire de la station balnéaire. Mais comme Paris ne s’est pas fait en un jour, ce nouveau combat risque de prendre un peu de temps. « On a tous à y gagner collectivement. Les travaux ont été faits en un temps record, maintenant il reste quelques ajustements. On est par exemple en train de gérer l’électrification pour les stores bannes. » Avec toujours en ligne de mire l’inauguration du nouveau front de mer dans sa partie haute le 25 juin.
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