« Mes deux enfants ont été placés le 7 novembre 2024. J’étais malade, Monsieur devait s’occuper d’eux, j’avais laissé la fenêtre ouverte et les enfants sont sortis par là… » Dans le box des prévenus ce mardi 22 avril, cette Royannaise de 32 ans fait le récit de sa vie, de ces derniers mois…
Lunettes de vue et tatouages sur le cou et la poitrine, la trentenaire répond aux questions de la présidente Agnès Gorce lors de cette procédure de comparution immédiate au tribunal judiciaire de Saintes. Elle ne sera finalement pas jugée ce mardi mais vendredi 25 avril pour deux raisons : la victime, son compagnon, n’a pas été avisée de l’audience et la prévenue a demandé à avoir un avocat commis d’office. Le tribunal a dû toutefois statuer sur le maintien ou non en détention provisoire de la jeune femme en étudiant sa personnalité.
Contrôle judiciaire non respecté
Dans la nuit du 21 au 22 décembre, elle avait agressé son compagnon à coups de poing et de pied alors qu’il était au sol, chez elle à Royan, dans un quartier du nord de la ville. Placée sous contrôle judiciaire, elle avait comme principale interdiction d’entrer en contact avec celui-ci.
« Vous n’avez pas respecté cette obligation, vu les nombreux contacts établis avec Monsieur », pointe la présidente. Le 27 février, elle est interpellée et placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Saintes, le lendemain, du fait de ce manquement.
2 à 3 g de cocaïne par jour
En plus des violences, la drogue prend une énorme place dans son quotidien, son compagnon étant aussi son fournisseur. « Où en êtes-vous de vos consommations ? », demande la magistrate. « J’ai tout arrêté en détention », confesse la Royannaise. Avant cela, elle consommait tous les jours entre 2 et 3 grammes de cocaïne, en la fumant, et deux fois par mois de l’héroïne en la sniffant. « J’ai appris de mes erreurs, jure-t-elle. Je veux trouver un travail et m’occuper de ma santé pour pouvoir récupérer mes enfants. »
Le tribunal suit les réquisitions du parquet en maintenant en détention la trentenaire jusqu’à son procès, vendredi prochain, à 14 heures. « C’est pour éviter le renouvellement de l’infraction », conclut la présidente d’audience. La prévenue, elle, quitte les lieux en séchant ses larmes.
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