La communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) renouvellera en 2026 la concession de son réseau de transports en commun, Cara’bus, actuellement confiée à Transdev Royan Atlantique (groupe Veolia). Les contours de la prochaine délégation de service public (DSP) ont été adoptés le lundi 24 mars par les délégués communautaires. Les élus du Pays royannais ont notamment acté une nouveauté, quatre lignes interurbaines dites « secondaires », des liaisons en bus ne transitant plus par la gare multimodale de Royan, mais reliant directement entre elles certaines communes du territoire.
Un gain pour les actifs
Une autre « nouveauté » satisfait également Didier Simonnet. Le premier adjoint au maire de Royan a plaidé tout au long de l’élaboration du nouvel appel d’offres pour un élargissement des plages horaires de circulations des liaisons interurbaines « principales ». Ces cinq lignes passant, par le « pôle de centralité », circuleront à l’avenir de 7 heures à 20 heures, avec une fréquence à la demi-heure en début et en fin de journée.
« Cette fréquence offrira une solution à des salariés du pôle de centralité habitant loin de celui-ci. À titre d’exemple, un habitant d’Épargnes travaillant à Royan pourra aller prendre un bus à Cozes. Si le tarif de l’abonnement annuel est incitatif, il pourra économiser entre 900 euros et 1 200 euros par an, entre sa consommation de carburant et l’entretien de son véhicule », illustrait le 24 mars l’élu royannais.
Moins de passages urbains
Pour que Cara’bus reste « un vrai réseau de transports en commun », Didier Simonnet mène aussi une autre bataille, couronné pour l’heure par une demi-victoire. Si le premier adjoint royannais salue l’adaptation horaire des lignes interurbaines principales, Didier Simonnet ne voit pas du même œil le sort des quatre lignes dites « urbaines », maillant, elles, les communes de Saint-Georges-de-Didonne, Royan, Vaux-sur-Mer et Saint-Palais-sur-Mer. « L’idée, pour l’instant, serait de réduire la fréquence à un passage toutes les heures entre 9 heures et 16 h 30. « Une régression », estime Didier Simonnet, « puisqu’actuellement, trois lignes urbaines circulent à la fréquence d’un passage toutes les demi-heures, toute la journée. »
« Le réseau devrait s’appeler réseau de promenade pour retraités désœuvrés »
Grinçant, Didier Simonnet est allé jusqu’à suggérer de rebaptiser le réseau « si nous devions en rester à cette fréquence horaire en journée : le réseau devrait s’appeler alors ‘’réseau de promenade pour retraités désœuvrés’’.» L’élu s’inquiète au contraire que même les retraités n’y trouvent pas leur compte et délaissent les bus.
On n’en est pas là. Le président de la Cara, Vincent Barraud, a reçu favorablement la demande de Royan d’inclure deux options, dans le projet de consultation : les candidats au marché devront estimer les coûts d’une circulation toutes les demi-heures, toute la journée, des quatre lignes urbaines, ou d’une circulation de deux d’entre ces quatre lignes à cette fréquence. Pour le premier adjoint royannais, « la première option devrait être la solution de base ».
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