Sans surprise, les Girondins de Bordeaux ont annoncé, vendredi 26 juillet, annuler les trois matchs amicaux prévus cet été, normalement pour préparer une saison qu’ils ne vivront pas en Ligue 2. Relégué en National, bientôt placé en redressement judiciaire, l’étendard néo-aquitain du football n’est plus que l’ombre du sextuple champion de France.
Les déboires des Girondins trouvent un écho compatissant sur la Côte de Beauté. Au cœur de l’été, avant la reprise du championnat, épisodiquement lors de trêves internationales en cours de saison, le club au scapulaire y a joué maintes et maintes fois, souvent au stade d’honneur de Royan, devant des milliers d’amoureux de ballon rond, parfois au stade Guy-Charré de Vaux-sur-Mer. Le 13 juillet 1978 déjà, les Girondins de Bordeaux recevaient sur la pelouse du stade d’honneur le club des Partisans de Belgrade. La dernière « affiche » en date, contre les Chamoix Niortais le 8 juillet 2017, aura été la dernière tout court…
Sans surprise, les Girondins de Bordeaux ont annoncé, vendredi 26 juillet, annuler les trois matchs amicaux prévus cet été, normalement pour préparer une saison qu’ils ne vivront pas en Ligue 2. Relégué en National, bientôt placé en redressement judiciaire, l’étendard néo-aquitain du football n’est plus que l’ombre du sextuple champion de France.
Les déboires des Girondins trouvent un écho compatissant sur la Côte de Beauté. Au cœur de l’été, avant la reprise du championnat, épisodiquement lors de trêves internationales en cours de saison, le club au scapulaire y a joué maintes et maintes fois, souvent au stade d’honneur de Royan, devant des milliers d’amoureux de ballon rond, parfois au stade Guy-Charré de Vaux-sur-Mer. Le 13 juillet 1978 déjà, les Girondins de Bordeaux recevaient sur la pelouse du stade d’honneur le club des Partisans de Belgrade. La dernière « affiche » en date, contre les Chamoix Niortais le 8 juillet 2017, aura été la dernière tout court. Enfin, la dernière apparition des professionnels bordelais, car des équipes du Pays royannais aussi ont affronté depuis des Girondins et même des Girondines… Florilège.
Alain Babaud/archives SO
La der de Monsieur Micoud
Ronan Chérel/archives SO
Le constat se vérifiera encore en 2008, mais la vérité des matchs amicaux n’est pas celle du championnat. À l’aube de la saison 2007-2008, une prometteuse affiche s’offre aux milliers d’amoureux du football massés autour de la pelouse du stade d’honneur, ce samedi 21 juillet. Les Girondins de Bordeaux, entraînés par Laurent Blanc, affrontent les Aiglons de l’OGC Nice, victorieux ce jour-là (1-0). Sauf que dix mois plus tard, ce sont les Girondins qui finiront des Lyonnais intouchables à cette époque, Nice terminant à la 8e place de la Ligue 1. Les Girondins de Bordeaux s’appuyaient alors sur un meneur de jeu de classe, en la personne de Johan Micoud, qui entamait la dernière saison de sa carrière, conclu sur une 2e place au championnat. Les Royannais auront eu le privilège de le voir évoluer.
Ronan Chérel/archives SO
Cui-cui, les Canaris
Ronan Chérel/archives SO
Il fait beau – et chaud – en cette fin d’après-midi du vendredi 10 octobre 2008. Une trêve internationale met le championnat de Ligue 1 en suspens. Pour ne pas perdre le rythme, les Girondins de Bordeaux et le FC Nantes Atlantique s’entendent pour disputer un match amical presque à mi-chemin, au stade Guy-Charré de Vaux-sur-Mer. Les Nantais s’imposent (2-0). Victoire purement honorifique car, hélas pour eux, au terme de cette saison 2008-2009, Bordeaux sera sacré champion et le FC Nantes, 19e, sera relégué en Ligue 2.
Ronan Chérel/archives SO
L’affiche se répétera le 23 juillet 2014, cette fois au stade d’honneur de Royan, devant 3 000 spectateurs. Les deux équipes se sépareront sur un match nul (1-1). Le public aura au moins apprécié de voir évoluer, parmi les Bordelais alignés, le regretté Emiliano Sala, qui endossera plus tard le maillot jaune du FC Nantes, l’élégant Jaroslav Plasil ou encore le futur Madrilène (si, si) Julien Faubert.
Blanc aime Royan
Thierry David/archives SO
Valse-hésitation, à l’entame de l’été 2009. Le Stade Rennais est annoncé comme adversaire des Girondins le 2 août, à Royan, mais le club breton, finalement, se désiste. Devenu Rennais après être venu à Royan avec Nice l’été précédent, Frédéric Antonetti ne reviendra pas au stade d’honneur. Courant juillet, Laurent Blanc cherche un nouvel adversaire. Il sera étranger, italien ou espagnol. Le Genoa et l’Atalanta Bergame sont évoqués. C’est finalement Villareal qui s’y colle. Et s’incline (0-2), devant les caméras d’Orange TV, qui diffusait la rencontre en direct.
Thierry David/archives SO
À l’issue de la saison 2009-2010, Laurent Blanc quittera Bordeaux pour devenir le sélectionneur de l’équipe de France. Quelques mois après avoir quitté son poste, après l’Euro 2012, il reviendra à Royan en décembre, en catimini… pour bûcher son anglais au Centre audiovisuel de Royan pour l’étude des langues (Carel). Pas inutile pour prendre en main une équipe aussi internationale que le PSG l’été suivant.
Les pros de demain
Ronan Chérel/archives SO
Quand ce n’étaient pas les « grands » Girondins – les professionnels, s’entend –, il est arrivé que les jeunes espoirs du club viennent à leur tour fouler les pelouses locales. À l’instar des U19, venus le 19 août 2014 donner la réplique à leurs homologues de l’AS Saint-Étienne, alors en stage sur la Côte de Beauté. Les U19 bordelais, d’ailleurs, s’étaient imposés 2-0. Ils comptaient encore dans leurs rangs quelques-uns des vainqueurs de la coupe Gambardella 2013, la coupe de France des U19.
Ce 19 août 2014, parmi les aspirants au statut de footballeurs professionnels avaient foulé la pelouse du stade Guy-Charré de Vaux-sur-Mer l’international algérien Adam Ounas, Lillois depuis 2022, passé par Naples, Nice, Cagliari, et Steve Shamal, également, à la carrière honorable dans plusieurs clubs de Ligue 2. Des rangs verts de cette génération ont émergé l’actuel Montpelliérain Arnaud Nordin, plus de 220 matchs en Ligue 1 depuis, l’attaquant Jonathan Bamba, surtout, 200 matchs en Ligue 1 avec Lille, au Celta Vigo depuis la saison dernière.
Cozes-Bordeaux !
Samuel Honoré/archives SO
Cozes s’est un peu fait marcher dessus par les Girondins de Bordeaux. Car oui, l’AS Cozes a affronté, à quatre reprises même, les Bordelais, au cours de ses deux saisons passées en CF2 (2016-2017), devenu Nationale 3 la saison 2017-2018. Les Cozillons comptaient donc dans leur poule la réserve des Girondins. Le 8 avril 2018, les Bordelais étaient venus s’imposer 4-1. L’occasion, au moins, pour le Cozillon Jordan Blaise, qui comptait parmi les U19 bordelais venus à Vaux-sur-Mer en 2014, de retrouver certains anciens coéquipiers, restés, eux, aux Girondins.
Les féminines aussi
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Le football féminin fait une percée aussi en Pays royannais, grâce au FC Portes d’Océan 17. Lors de la saison 2021-2022, les jeunes footballeuses ont accueilli leurs homologues du club au scapulaire, sur leur pelouse du stade de Maubeuge, à Saint-Sulpice-de-Royan, résistant bien et ne s’inclinant que 2-0, le 26 février 2022. Le retour à Bordeaux sera plus douloureux (0-7).
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