C’est un long baiser salé à la joue de la France. 1200 km en France de Roscoff à Hendaye, une voie cyclable européenne du Cap Nord en Norvège à Faro au Portugal. Une paille de 11.500 km si on veut être joueur. Mais concentrons-nous sur la Vélodyssée version charentaise : 150 km d’embruns, de digues, de marais (attention aux moustiques l’été), d’huîtres, de crevettes et de pins, de Marans à Royan. La difficulté ? Proche de zéro.
De Châtelaillon à Fouras : douceur de vivre en bord de mer
Tout commence à Marans, au nord du département, à la sortie d’une Vendée qui met les petits dans les grands pour les cyclotouristes. Les écluses ouvrent la voie, les canaux donnent le tempo. Charron, Esnandes, ses moules, son église mi-forteresse mi-cathédrale. Premier frisson face à la baie de l’Aiguillon.
Et puis arrive La Rochelle. Pause urbaine, virage vivant. Vieux port, ruelles pavées, terrasses bavardes et vélos à chaque coin de rue : y a pas que le rugby et la Guignette, y a le vélo qui sait se fondre dans le paysage. On y prend le temps, parce qu’on y perdrait volontiers un week-end.
L’estuaire de la Seudre : nature, patrimoine et saveurs
Après La Rochelle, la Vélodyssée file vers le sud, et ça devient Belle Époque. Angoulins, Châtelaillon-Plage, avec leurs villas pastel et leurs grandes plages, Yves et ses parcs à huîtres qui brillent au soleil comme des plateaux de fête. Le vélo devient contemplation. Et puis Fouras, avec son bout du monde en face : Fort Boyard. On a l’impression que la Charente-Maritime a concentré toutes ses perles le long de la Vélodyssée.
Jusqu’à Royan… et au-delà !
La suite ? L’estuaire de la Seudre, que l’on traverse en bateau pour une poignée d’euros après s’être dopé aux fruits de mer. Mornac-sur-Seudre, labellisé « plus beau village de France » et mille fois mérité. Des pins, des paluds, des carrelets. On en reprend plein les yeux à Ronce-les-Bains et on s’éclate dans la forêt de la Coubre, pas si plate qu’elle n’en a l’air. Les pins, les plages, des haltes de rêve, des campings, des logements. Cette voie, c’est un paradis pour cyclo que l’on quitte encore en bateau pour déguster le Médoc avant de filer vers le bassin d’Arcachon.
Comme pour la flow, la Vélodyssée a un atout maître : des gares qui offrent des possibilités de parcours sur-mesure. On y fait ce qu’on veut, quand on veut. Même si on est débutant.
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