C’est en 1959 que l’histoire commence. À cette époque, la ville côtière du district du Hampshire vit la vie d’une ville moyenne de Grande-Bretagne, jouissant principalement de son port et du commerce maritime. De son côté, Royan continue sa convalescence après les bombardements subis à la fin de la guerre. La ville est alors en reconstruction.
À l’époque, les jumelages ne sont pas aussi répandus qu’aujourd’hui. Le premier n’a d’ailleurs lieu en France qu’en 1951. C’est via une plateforme que les villes s’enregistrent pour trouver un partenaire à l’étranger. Pour Gosport, la volonté est de trouver une ville qui lui ressemble. Notre chère « partner » cherche l’âme sœur sur la côte ouest de la France. Si à l’origine, Gosport prospecte entre Bretagne et Vendée, c’est finalement à Royan qu’elle trouve chaussure à son pied en 1959. En actant cette union, les deux villes côtières deviennent jumelées pour la première fois de leur histoire.
Très vite, les échanges entre les deux villes commencent. Dans un premier temps, c’est surtout le sport qui en bénéficie, en particulier la voile et le tir. Le rugby s’impose aussi, probablement un prétexte pour reproduire un Crunch version bord de mer. S’ensuivent évidemment les échanges entre écoles. Chaque année, les écoliers royannais visitent l’Angleterre lors d’un séjour dans une famille d’accueil et vice versa. De cette amitié entre les deux villes et des échanges récurrents est née la belle histoire d’amour entre Clare Dickson et le saujonnais Pascal Bernard.
Le Brexit complique
Depuis 2019, les échanges sont de plus en plus compliqués. Le Brexit a totalement chamboulé la connexion entre les deux villes. En effet, il est maintenant très compliqué pour les écoles d’organiser des voyages scolaires. Si des rencontres ont eu lieu à mi-chemin entre les deux villes, les échanges scolaires sont aujourd’hui en suspens.
Toujours à cause des exigences liées au Brexit, les différents clubs de sport ont, eux aussi, stoppé depuis quelques années tout échange avec Gosport. Le club de rugby a pourtant essayé de préserver cette union le plus longtemps possible. Malgré les efforts, les rugbymen ont également cessé cette année leurs échanges avec le club de Gosport and Fareham Rugby.
Un modèle à repenser
« Ce modèle de jumelage doit être repensé. » C’est ce que souligne Liliane Isendick-Malterre, adjointe au maire chargée notamment des affaires scolaires, mais aussi présidente du comité de jumelage. L’élue souligne aussi l’importance du voyage et de la rencontre avec l’autre dans la jeunesse. « Ces échanges sont une chance pour les élèves. »
Les échanges entre les deux villes sont aujourd’hui très rares. Quelques délégations anglaises viennent cependant pour les grands événements comme le 14 juillet. « Pas dans le cadre du jumelage. C’est plus une visite de courtoisie. » Ces moments servent à maintenir le contact. Un autre problème s’ajoute : le coût du déplacement d’une délégation que la Ville finance n’est pas négligeable, notamment en matière de transports, de réceptions et de visites.
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