Hier, le célèbre « para-athlète » toulousain donnait une conférence murs pour détailler les grandes lignes de son nouveau défi.
Entouré de son père et de son beau-frère tout sourire, sous les yeux de son épouse, de ses amis, mais aussi de Jean-Nicolas Baylet, directeur général du Groupe La Dépêche, Julie Pharamond, conseillère municipale de Toulouse aux relations avec les clubs sportifs amateurs et handisport, et Kamel Chibli, vice-président aux Sports de la Région Occitanie, Tony Moggio était au centre de l’attention pour la présentation de son nouveau défi dans les locaux du quotidien régional.
Après avoir traversé le golfe de Saint-Tropez à la nage en 2019 et descendu la Vallée Blanche de Chamonix à ski en 2023, c’est à la route que s’attaque l’ancien rugbyman devenu tétraplégique le 7 février 2010 au cours d’un match. Un moment fort où il a présenté son handbike conçu spécialement pour lui, avec lequel il parcourra plus de 700 kilomètres. Durant 15 jours, en juin 2026, il va rallier Sète depuis Royan en longeant le Canal des Deux Mers. En repoussant encore plus loin ses limites, celui qui a martelé « je ne marche plus mais j’avance toujours » a présenté une vidéo dans laquelle il retrace son parcours.
« Rien n’est impossible »
« Ce défi n’est pas seulement sportif, c’est un message. Dépasser ses limites, rester résilient face aux épreuves, croire en l’égalité des chances », conclut-il dans la vidéo de présentation, avant de prendre la parole avec conviction. « Dans la vie on peut tomber, mais on peut aussi et surtout se relever », assure le sportif, combattant. À la force de ses bras et sur son handbike, c’est donc sur la route qu’il va une nouvelle fois prouver que « rien n’est impossible et c’est ce que m’a montré cet accident. »
Pour ce qui est du choix du défi, c’est avant tout sa passion pour le vélo qui l’a animé. « Je voulais renouer avec ce sport qu’est le vélo. J’en faisais énormément lorsque j’étais valide et il y a vraiment cette liberté. Le paysage qui défile, c’est incroyable. » Puis il y a aussi le fait de vivre cela avec les personnes qu’il aime. Comme son fils de 5 ans, Gianni, qui roulera avec lui sur quelques étapes.
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